Qu’il me soit donné ici l’occasion d’écrire ces quelques lignes afin de faire une modeste contribution sur la situation socio-économique du Djolof. Puisse Dieu nous permettre d’être le plus objectif possible dans ce qui suit et rendre cette contribution utile au développement de la localité.
« L’homme n’est pas fait pour penser, mais pour agir » dit-on couramment. Cette affirmation n’est pas une négation de la réflexion qui demeure indispensable à la préparation de l’action. Il s’agit plutôt de justifier la réflexion par l’action. On dirait alors, « l’homme ne doit penser que pour agir ». Je suis Djolof-djolof, j’agis !
Mon Point de Vue tient à féliciter toute l’équipe de Djolofactu pour le new look de ce site d’information dans l’optique de mieux servir ces lecteurs. Le premier numéro de Mon Point de Vue version, Djolofactu new look, seizième étape traite des déchets domestiques et leur gestion.
La protection de l’environnement devient de plus en plus une préoccupation collective. La question des déchets est quotidienne et touche chaque être humain tant sur le plan professionnel que familial. En qualité de consommateur, producteur, usager du ramassage des ordures et trieur de déchets recyclables, citoyen ou contribuable, chacun peut et doit être acteur d’une meilleure gestion des déchets. Dans une vision intégrée de développement durable, la problématique des déchets ne peut pas être traitée comme un objet isolé, ni même se limiter aux seuls aspects de valorisation et d’élimination. Elle doit être placée dans une perspective holistique de gestion des risques et des ressources, qui couvre tout le cycle de vie du déchet, depuis sa génération jusqu’au traitement ultime. Elle anticipe le déchet dès le stade projet, inclut les stratégies de réduction à la source, de valorisation et d’élimination et vise à la maîtrise des flux tout au long du procédé aboutissant au déchet. Certains déchets peuvent produire des effets nocifs sur le sol, la flore et la faune et d’une façon générale porter atteinte à la santé de l’homme et à l’environnement. La conscience des risques et la nécessité de les maîtriser de façon professionnelle est indispensable à une gestion cohérente des déchets. A l’instar de la protection de l’environnement, la sécurité ne se réalise pas par des lois mais par la prise de conscience et par l’édification des compétences nécessaires exigent un effort de formation et d’information. L’objectif à long terme d’un tel effort de formation et d’information n’est pas un simple transfert de savoir, il s’agit bien de contribuer à enraciner une culture de la sécurité et de l’environnement, complément dans la ligne du développement durable. La gestion des déchets de laboratoire offre une bonne opportunité d’enclencher ce processus. L’option principale en matière de déchets est de réduire leur production. Tout déchet représente un danger plus ou moins important si toutes les dispositions par rapport à la sécurité, la protection des personnes et de l’environnement ne sont pas respectées. En termes de pondération des risques, les dangers intrinsèques des déchets conduisent à placer leur gestion prioritairement sous l’angle de la santé et de la sécurité, condition préalable à une gestion responsable des impacts sur l’environnement et à un développement durable. Le problème du tri et du traitement se complique dès qu’un déchet relève simultanément de plusieurs catégories ou sous-catégories. Il est donc judicieux d’éviter dans toute la mesure du possible de constituer des hybrides. S’ils sont inévitables on peut dans la grande majorité des cas recourir à une hiérarchisation basée sur les méthodes de traitement. La priorité en matière de gestion des déchets est la réduction à la source : cela consiste à en produire le moins possible, voire pas du tout. Il s’agit, en priorité, de prévenir et de réduire la production et la nocivité des déchets, notamment en agissant sur la conception, la fabrication et la distribution des substances et produits et en favorisant leur réemploi…. ». Dès lors que le déchet est produit, une hiérarchie des modes de traitement s’impose, justifiée par la finalité suivante : valoriser tout ce qui peut l’être afin de réduire le gaspillage des ressources sans porter atteinte à l’environnement et à la santé, c’est à dire en limitant les rejets polluants. Les méthodes peuvent être parmi tant d’autres.
-
la réutilisation en l’état des matières et des objets usagés.
-
le recyclage
-
la valorisation matière comme le compostage
-
la valorisation énergétique comme la méthanisation
-
l’incinération avec récupération énergétique
Toutes ces techniques permettraient de créer des emplois pour la jeunesse du Djoloff. Cette jeunesse oubliée par ces hommes politiques en a besoin. Ces derniers, comme par extraordinaire, oublient la jeunesse qui les a élus. Là ou d’autres responsables des autres localités défendent leur terroir jusqu’à l’hémicycle, les députés Djoloff-Djoloff brillent par leur mutisme. Le Djoloff mérite un meilleur traitement, les jeunes du Djoloff méritent un meilleur traitement.
« Chaque utilisateur produisant des déchets doit en assumer sa responsabilité de producteur et en assumer la gestion dans les règles de l’art. Ils doivent prendre toutes les dispositions qui s’imposent à gérer au plus près de sa conscience ses déchets afin de laisser aux générations futures une planète aussi propre que possible. »
Maguette SARR
« Mon Point de Vue – Etape 16»
Email : leboyjolof@gmail.com
Téléphone : 774116020
« Si l’homme décide de servir le politique, qu’il le fasse, mais en gardant ses distances avec l’engagement politique (esprit partisan), parce que l’organe politique se comportera comme une machine envers l’homme qui ne pourra que le servir et être utilisé par lui. »