Les populations du Djolof, plus particulièrement celles de Linguère, pestent contre la dégradation avancée de la route qui relie Dahra et Linguère. Construit depuis plusieurs décennies, ce tronçon long de 40 km seulement est en état trop avancé de dégradation. Une situation alarmante qui inquiète les voyageurs et les hommes au volant.
La route (Linguère-Dahra) est l’une des routes les plus impraticables du Sénégal. Ce trajet, avec ses nids d’autruches, cause d’énormes dégâts et des difficultés aux chauffeurs. Pour faire ces quarante  kilomètres, certains chauffeurs sont obligés de rouler pendant deux tours d’horloge de trajet car ils avancent à allure de tortue pour ne pas abimer leurs véhicules. Ils sont obligés d’emprunter les pistes tracées par les charrettes et les taxis brousse (‘’wopouya’’).
Quant aux passagers, toujours à bord des carcasses  moribondes, ils sont quotidiennement sujets à des malaises du fait de ces pistes et des déviations inconfortables.  Et la poussière n’est pas pour arranger les choses.
Ainsi, a l’orée du vingt-unième siècle où l’on prône l’éradication de la pauvreté, Linguère  traîne les pieds avec ses routes délabrées. Les populations ne savent plus sur quelle infrastructure routière se vouer. Les autorités sont interpellées pour régler ce problème qui n’a que trop duré.

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