Abattoirs, un cas de viol inédit défraie la chronique sur le Djolof. Une fillette du nom de K.T y a été sexuellement abusée par un certain Aly Poumane. Selon des sources dignes de foi, les faits se sont déroulés le dimanche 26 octobre 2014, vers les coups de 15 heures.
Ce jour-là, après la sortie de sa grand-mère qui s’était rendue au village de Guénéne, le violeur profita de cette occasion pour appeler la fille dans sa chambre. Une fois présente dans la chambre, la pauvre KT s’attendait à rendre au handicapé un des services habituels. Aly Poumane referma la chambre à clé et menaça la fille de mort qui aurait vendu la mèche ou qui se serait opposée à la satisfaction de son libido. Après son acte, le handicapé tailleur de son état, parvint à masquer les traces de sang résultant du viol et supplia sa victime de garder jalousement le secret.
Quelques temps après, la grand–mère soupçonne quelque métamorphose corporelle et comportementale de sa petite-fille. Ainsi, sa mère et autres proches parents l’ont conduite à l’hôpital Maguette LO de Linguère. L’examen médical a révélé une éventuelle pénétration sexuelle. Interrogée, la fille passe aux aveux. Au retour à la maison, les parents ont fait interpeller le maniaque sexuel suspect qui a reconnu les faits, tout en avançant qu’il laisse son «sort aux mains du Tout-Puissant». Suffisant pour accréditer la thèse médicale du viol et abus sexuel sur mineur.
Mis au parfum, les hommes du Commandant de Brigade de Linguère William Bompaky ont promptement cueilli Aly Poumane à domicile. En garde à vue, le pauvre handicapé risque le déferrement au Parquet de Louga dans les toutes prochaines heures. Ce cas de détournement de mineur, deuxième du genre en espace d’un an dans cette même localité, fait encore trembler la junte féminine non encore mature. La Gendarmerie poursuit ses recherches et interrogatoires du mis en cause pour en savoir davantage.
Masse Ndiaye