A mois de quinze jours de fête de la Tabaski 2014,ce n’est pas la grande affluence dans les points de vente des moutons dans le département de Linguère. Et pour cause la conjoncture économique à laquelle s’ajoute la cherté des moutons.

Le reporter de Djoloffactu qui a effectué une promenade à travers certains points de vente des petits ruminants explique bien cela. A Dahra Djoloff comme à Linguère voire le reste des lieux où se tiennent les marchés hébdomadaires, c’est le même constat : les béliers coûtent chers.

Les prix varient entre 85000f à plus de 250.000f(deux cent  cinquante mille francs) le bélier. Chaque soir on voit des vendeurs de moutons qui retournent leurs bêtes et des acheteurs qui rentrent bredouille.

Au Djoloff, terroir d’habitude pourvoyeur de moutons, les populations invitent l’ Etat du Sénégal à ouvrir les frontières avec les pays limitrophes afin que les moutons viennent. Elles espèrent que cela diminuera les prix des petits ruminants et donnera l’occasions, aux chefs de famille dont la plupart des « gorgorlous » qui vivent le syteme « D », de se procurer un mouton de tabaski.

Salla Ndiaye, correspondant permanent

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