Une journée de reboisement a été organisée par la mairie, les ASC et les groupements féminins de Linguère, pour lutter contre la pauvreté. Un millier de plants dont 880 fruitiers ont été plantés sur les trois artères principales de Linguère.
Les populations de Linguère, les femmes et les jeunes en première ligne, ont massivement répondu à l’appel du maire Aly Ngouille Ndiaye, par ailleurs ministre de l’industrie et des mines. A cette occasion, mille plants (1000) dont 880 fruitiers dont des goyaviers, des manguiers et des citronniers sont fixés en terre. Ce reboisement tant salué par la jeunesse et les autorités du département est une manière non seulement de promouvoir le développement mais aussi un noble viatique de lutter contre l’avancée du désert. A l’orée du vingt unième siècle où le réchauffement climatique inquiète plus d’un citoyen du Globe, Linguère ne s’est pas fait prier à travers une mobilisation exceptionnelle de ses populations. Celles-ci semblent avoir bien compris les enjeux de cette journée de reboisement. Conscientes de la rentabilité multidimensionnelle du reboisement, les 16 associations sportives et culturelles que compte la commune de Linguère, ont conjugué leurs efforts pour la réussite de cette journée. Lors de cette journée, la présidente de la commission environnementale, Sokhna Niang a invité les populations de la commune de Linguère à garder le cap de la mobilisation, à travailler davantage afin de récolter les fruits du reboisement. Et monsieur le maire de soutenir que «dans le cadre de la deuxième édition de cette journée de reboisement à Linguère, nous avons prévu de planter un millier d’arbres dont 880 arbres fruitiers (citronniers, de goyaviers, manguiers …). Ces différentes espèces seront prises en charge par des volontiers. » Toujours selon lui, « nous pensons qu’il est plus simple d’associer les populations en leur donnant des arbres fruitiers et nous pensons également que l’opération que nous avons faites, en faisant sponsoriser certains arbres par les populations, qui avait un taux de réussite de 77%, peut être renouvelé dans les axes communs, le domaine ferroviaire, le boulevard de la préfecture ». Le maire, Aly Ngouille Ndiaye, a beaucoup insisté sur la rentabilité de ces plants, avant de lancer un appel pour le suivi.
En parlant de la gestion des ordures, « nous avons engagé une action d’envergure, en enlevant les dépôts dans la commune. J’ai eu à être charmé par une invention d’un sénégalais, avec des bennes, des petites machines tractables par des chevaux ou des ânes. Ceci permettra d’accéder plus facilement dans les quartiers de ramasser les ordures et de les déposer dans un endroit de collecte » rencherit-il.
Il a annoncé les 10 ha de terre, négociés efficacement avec le service des eaux et forêts, afin de permettre à la jeunesse de s’adonner au maraîchage. Une manière de régler le problème de l’emploi et de la carence des légumes.
Masse Ndiaye