Elles sont au total trois (3) jeunes filles, membres d’un dahira (association religieuse), à être, chacune, tombée enceinte.
Les auteurs de ces grossesses ne sont autre que leurs condisciples, avec qui elles partagent le même dahira, informe Le Populaire. Il faut dire que ces grossesses qui frappent à la porte des dahira font des vagues dans le Djoloff.
Selon une source proche du dahira mis en cause, les amoureux se retrouvaient après chaque nuit religieuse ou événement, pour faire la fête à l’insu des autres. Les filles en question, demandaient en effet l’autorisation à leurs parents pour aller se recueillir dans la structure religieuse mais allaient retrouver leurs amants dans un endroit différent de celui où se tenait la rencontre religieuse.
Des agissements, peu orthodoxes, qui ont valu aux trois filles de se retrouver avec un polichinelle dans le placard.
Malgré toutes les tentatives d’étouffer ce scandale sexuel qui secoue ce très populaire dahira, l’affaire a finalement atterri sur la place publique.
Avec la prolifération des dahiras et surtout l’accès des jeunes filles dans ces associations où généralement le responsable moral ne peut avoir l’œil sur tout un chacun, il devient peut-être nécessaire d’imposer une réglementation de ces structures souvent informelles.