Gandé, village situè dans la communauté rurale de Coki dans la région de Louga a
vécu un vendredi qui restera à jamais gravé dans la mémoire collective .
Des demeures réduites en cendre, des chevaux et moutons calcinés tel est le bilan de l'incendie qui a eu lieu à Gandé dans la région de Louga. Un incendie d'une rare violence s'est produit dans le village, décimant une bonne partie du cheptel. L'inaccessibilité du village faute de routes praticables a retardé l'intervention des sapeurs pompiers basés à Louga qui à leur arrivée n'avaient que leurs yeux pour constater les dégâts .Vers quatorze un sinistre s'est invité dans le décor de cette localité au moment ou les populations se préparaient activement pour la prière du vendredi. Lorsqu'ils ont entendu les cris des femmes qui s'affairaient aux tâches quotidiennes, jeunes et vieux chapelets et nattes à la main ont tous accouru vers le lieu du sinistre. Malgré l'intervention des populations qui ont usé de tous les moyens pour éteindre le feu qui a crée des dégâts matériels considérables. Des seaux, bassines et tout autre ustensile ont été utilisés pour venir à bout du sinistre. Le vent soufflant, le désastre était une équation pour les populations meurtries. En plus, des meules de foins, les réserves agricoles ont été réduites en cendre. Des chevaux, des moutons totalement calcinés, d'autres bêtes grièvement atteintes par le feu ; des concessions réduites en cendres.
Pour le village de Gandé dont l'activité principale des populations est spécialisées dans le commerce du bétail, il est facile d'imaginer l'ampleur des dégâts causés par le sinistre du bétail l'élevage avec son grand marché hebdomadaire qui réunit presque tous les éleveurs provenant de la sous région. Mais ce qui a été le plus frappant, c'est cette femme tremblante de peur avec son bébé qui devait être baptisé hier dimanche que les populations ont sauvé de justesse. Même si les causes du sinistre ne sont toujours pas connues, force est de constater que les sapeurs pompiers alertés, n'ont pu accéder au village qu'après la maitrise du feu par les villageois. Car cette route est impraticable et il est impossible d'y rouler à toute vitesse .C'est ce qui explique le besoin de camps de sapeurs dans les autres localités. N’eut été l'intervention des populations qui se sont attelées pour amoindrir les dégâts, il y aurait certainement des pertes humaines considérables.
En tout cas les populations sont dans l'émoi et la consternation compte tenu des pertes qu'ils peinent encore d'évaluer.
M. M NDIAYE, notre envoyé special