Le Docteur Moustapha DIAW, Coordonnateur National du Projet d’Appui à la Sécurité Alimentaire dans les Régions Administratives de Louga, Matam et Kaffrine (PASA/LOUMAKAF) vient d’effectuer une tournée dans les zones précitées. Objectif: s’enquérir de la situation de la pauvreté sous son aspect alimentaire aux zones ciblées. «Cette mission qu’on a l’habitude de faire une fois par trimestre nous permet de s’enquérir de la situation, autrement dit comment vivent les cibles chez eux. Et cela est la condition sine qua non de notre action», avance-t-il. Selon notre interlocuteur, trois actions principielles structurent la démarche actuelle du PASA/LOUMAKAF: «Nous avons démarré la tournée par Kaffrine, et c’est aujourd’hui qu’on arrive dans la Région de Louga, en particulier à Linguère. Les objets principaux de cette mission sont de renforcer les mécanismes de coordination et de suivi des activités du projet. Car c’est un projet qui engage une vingtaine de partenaires, en plus du dispositif propre au projet; pour gérer cette approche systémique, il va falloir prendre en compte le besoin de coordination, de suivi et de concertation».
La seconde phase de l’entreprise de sécurisation précédemment définie en matière alimentaire en est à son parachèvement pour l’année 2014 alors que les ambitions du PASA sont encore loin d’être assouvies pour cette même année 2014. «Ce serait une bonne chose, d’évaluer le niveau de mise en œuvre, d’identifier les difficultés éventuelles pour apporter les réajustements qui pourraient être nécessaires, au lieu d’attendre jusqu’à la fin de l’année se rendre compte qu’il y a des manquements, ce qui serait trop tard», renchérit-il.
Pour le Docteur DIAW, le projet est sur le point de signer une dizaine de contrats portant sur des réalisations concrètes ayant pour noms: l’aménagement du pare-feu pour la riziculture, la mise en place de fermes agricoles, le maraîchage et la réalisation des forages. Ainsi avant le démarrage des travaux le coordonnateur et ses collaborateurs visiteront tous les sites d’implantation des réalisations dans une démarche participative et intégrative. «Un projet de la nature du PASA, se veut par essence itinérant pour pouvoir aller à la rencontre des producteurs et des éleveurs, échanger avec eux, transmettre le message, pour induire les changements de comportement positifs pour l’amélioration de la production», a lancé Monsieur DIAW, avant de soutenir que la logistique va contribuer à améliorer la mobilité du système; mais pour cela devrait se réaliser idéalement dans un contexte plus global de démarrage du projet afin de répondre aux attentes des bailleurs de fonds dont la BAD principalement.
A Monsieur le Coordonnateur de soutenir que, «nous avons tenu dès la première année en plus du processus de démarrage du projet, qu’on fasse des réalisations physiques».
Masse Ndiaye, correspondant permanent à Linguère