Repose-toi Borom Ndila auprès des tiens.
Dors du sommeil des justes, celui-ci est bien mérité.
Après, le parcours qui a été le tien sur les terres d’ici et d’outre atlantique,
que de générosités, de fidélité en amitié et ton sens de l’engagement te retenait encore parmi les
tiens!
Ton repos à l’ombre de ce soumpe de thielly sonne le vide autour de ton Ndila, terre d’aïeuls.
Dors, brave petit fils de noble, homme de valeurs, maitre de ta parole !
Le destin ravageur a remporté une manche d’un combat surprise,
Il sera défait face à celui du souvenir conservateur et protecteur de tes hauts faits et gestes.
Ceux-là, sont à jamais les taches immaculées décorant ton passage d’ici-bas.
Écoute la litanie des perles de ton chapelet que tu égrenais les après-midi de prière !
Eux, témoigneront de ta spiritualité et de ton dévouement à Cheikh, ton guide.
Suis la lueur de l’éclat de tes actions de grâces, elles combleront le vide de ta sépulture de Thielly !
Adosse-toi sur les versets coraniques de ces dizaines de récital de coran que tu commandais !
Enivre- toi de ce parfum des plantes que tu as si délicatement entretenues d’ici et d’outreatlantique !
Etait-ce ta façon de me préparer à ne plus te conduire, ce jour où tu étais venu me confier ta
fébrilité ?
Infertile à l’heure des séparations, mon esprit naïf n’a su décoder ton message !
Pourtant, il était limpide et sautait à l’oeil, comme ce regard évasif et fuyant que tu distribuais
autour de nous.
Mes prières et celles d’autres âmes attendant le rendez-vous inévitable, te tiendront compagnie.
Tel ce voyageur du lointain, tu avais aménagé ta couche pour ton repos dans les abysses de l’infini,
Parce que tout simplement, Borom Ndila, tu savais que NIALAWMA WAASSATAA
Ton frère, Ouzin
*Bes du niakk en PULAAR
Par Ousseynou Ndiaye