Il y a quelques semaines j’avais fait une contribution à Djollof actu dans laquelle je fustigeais la non structuration de l’APR, le manque de vision du gouvernement par rapport à la politique agricole et éducative, le manque d’efficacité des conseillers du président et de l’APR et de la république et enfin, la façon chaotique qui a émaillé les investitures locales dans le choix en particulier des candidats conseillers.

CONTRIBUTION(Par Talla Ba)

Aujourd’hui,  la population sénégalaise n’a pas semblé  accorder  beaucoup d’estime à la politique du président Macky et  les premières  alertes sont tombées rudes. Un parti au pouvoir depuis seulement deux ans ne doit pas perdre autant de grandes collectivités locales comme Dakar, Thiès, Pikine, Podor etc. C’est un coup de foudre dérangeant l’équilibre du pouvoir. L’analyse du pourquoi d’un tel rejet  se trouve être une politique économique et sociale non satisfaisante, et un parti qui n’est pas respecté par son président et qui s’organise mal partout dans le pays.

En effet, aucune politique convaincante d’emploi des jeunes, d’agriculture, d’éducation ou de communication  n’est apparue sous ce régime. Aussi l’APR vit une inertie sans précédent : pas de réunions régulières communales, départementales ou régionales. L’anarchie née de cette non structuration à conduit à l’éclatement et à la perte de certaines listes de BENNO BOKH YAKAAR.  Certains militants se découragent de ce confusionnisme où beaucoup de chefs se rivalisent le même fauteuil. L’APR n’avait pas le temps de s’ouvrir aux autres partis du BENNO BOKH YAKAAR.

L’autorité du parti n’est pas visible.

J’avais aussi dit que le président ne doit sanctionner aucun responsable car en vérité les populations ont jugé la politique de l’Etat et la gestion de l’APR. Que le président du parti  prenne pour siens les résultats de ces primaires et qu’il en prenne acte. De toute façon il ne doit pas libérer plus de la moitié de son gouvernement à cause d’une petite perte. L’APR  a perdu  un combat et pas la guerre. Ces primaires sont bonnes pour l’APR qui, quelque part, pesait sa force et sa stratégie. Et maintenant les conseillers de Macky doivent  accepter de voir la vérité en face et de proposer au chef de l’Etat et au camarade Macky Sall des solutions appropriées. Celles-ci  doivent tourner autour de la question de l’emploi des jeunes de l’appui, au développement  de la femme, de la politique agricole qui est plus que urgente et dont l’absence inquiète tous les sénégalais, de la politique scolaire qui, jusque là, n’est que reproduction du passé. Aussi, l’APR doit être structurée  sans dictature et sans trop de précipitation de telle façon qu’on arrive à des structures hiérarchisées avec des activités continues et périodiques. Les responsables du parti doivent eux aussi  s’imprimer des devoirs de visites périodiques aux structures de l’APR pour les appuyer et les encourager. C’est de là que les militants sauront que le frère Macky leur accorde du respect.
Au nom de  l’amour que j’ai pour l’APR et pour le Sénégal je souhaite que la hiérarchie revoie ses politiques et  il n’est pas encore trop tard pour satisfaire les sénégalais. 

Talla Ba APR DAHRA

Talla Ba

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