Les employés du Centre Régional de Recherches en Eco-toxicologie et Sécurité Environnementale se trouvent dans une situation drastique avec 6 mois de travail sans salaire. En sit-in dans les locaux dudit centre, le vendredi 15 mars 2013, les travailleurs demandent aussi une main levée des fonds bloqués et interpellent leur tutelle, le ministre de l’agriculture et de l’équipement rural, Abdoulaye Baldé.

En sit-in dans les locaux dudit centre, avec des brassards rouges autour du cou ou à la main,  le vendredi 15 mars 2013, les travailleurs du Centre Régional de Recherches en Eco-toxicologie et Sécurité Environnementale réclament 6 mois de salaire. « Nous demandons aujourd’hui le paiement de nos salaires, sans cela on ne travaille pas » a déclaré le Secrétaire Général de la section du Syndicat autonome des travailleurs de l’agriculture, Emmanuel Senghor. « Nous voulons une main levée des fonds qui sont bloqués au niveau de la banque et du trésor par l’ex-administrateur » a poursuivi Emmanuel Senghor indexant Djibril Mbaye. Par conséquent, c’est un calvaire pour leur famille dans cette conjoncture où les parents peinent à honorer la dépense quotidienne et la scolarité des enfants. Unique centre du genre au Sénégal et dans la sous-région pour évaluer les résidus de pesticides des fruits et légumes, les exportateurs de ces produits en destination vers l’Union Européenne risquent de payer aussi les conséquences. « L’Union Européenne a établi des limites maximales de résidus de pesticides, tout produit qui entre dans leur zone dont la teneur en résidu de pesticide est supérieure aux normes ne sera accepté » a indiqué Emmanuel Senghor.

Toutefois, malgré la saisie du ministre de l’agriculture et de l’équipement rural Benoît Sambou à l’époque et de l’actuel Abdoulaye Baldé, la situation demeure inchangée avec des propositions de sortie de crise.

Saér Sy, pour djoloffactu.sn

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