C’est une histoire d’escroquerie que l’administrateur du site d’informations Actusen.com, Daouda Thiam, compte tirer au clair. Après avoir quitté la Fonction publique en 2005, son salaire de maître contractuel continuait d’être viré. Alors qu’il avait démissionné. Il a décidé de porter plainte contre X. «En effet, j’ai récemment appris avec stupéfaction que depuis que j’ai abandonné l’enseignement élémentaire en 2003, suite à mon admission au concours d’entrée au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), mon salaire d’ex-instituteur continuait d’être viré.
Je ne sais pas par quelle alchimie, au profit de X.» Il s’explique : «D’abord, de 2003 à 2005, mon salaire de maître contractuel (j’avais commencé en tant que volontaire de l’éducation nationale), qui continuait à être acheminé à l’Inspection départementale de l’éducation nationale de Linguère (Iden), aurait bénéficié à X». M. Thiam informe dans sa plainte que «la mise en solde de mon premier salaire de fonctionnaire a été effective pour la première fois en 2005, après que j’ai été recruté dans la Fonction publique».
Par ailleurs, explique-t-il, «un montant avoisinant 1 million de F Cfa en guise de rappel, qui devait m’être destiné, a été viré au ministère de l’Education nationale. C’était en fin 2005». L’administrateur d’Actusen.com soutient qu’il n’a «jamais vu la couleur de cet argent qui, s’il n’a pas été reversé dans les caisses du Trésor public, a été frauduleusement perçu par X». A l’en croire, «de 2003 à 2007, date de la suspension de mon salaire, X aurait réussi la prouesse de percevoir tout cet argent-là. Et ce, au grand détriment du contribuable sénégalais».
Dans le but faire démasquer «ce mal intentionné», il a jugé nécessaire que «lumière soit faite autour de cette nébuleuse». Car, dit-il, «j’ai été informé le mercredi 13 juin 2014 que je n’ai jamais été radié de la Fonction publique, mes démarches auprès du ministère de l’Education nationale pour tirer cette affaire au clair sont restées quasi-vaines». «Le ministère de l’Education nationale, seul habilité à éclairer les pans d’ombre qui entourent le virement des salaires qui pourraient profiter à X, préfère pour l’instant jouer au dilatoire».
Source LEQUOTIDIEN