Mittal Steel Company, propriété du milliardaire indien Lakshimi Mittal, se doit de prouver sa bonne santé financière. C’est ainsi qu’il a décroché un contrat d’exploitation des mines de la Falémé (700 millions de tonnes de fer) et a promis d’investir 1000 milliards de dollars (500 000 milliards de francs) au Sénégal.
Son coup réussi, il a ravalé son engagement pour le Sénégal. Saisi par Me Wade, le Tribunal arbitral a donné raison au Sénégal qui réclame 5 milliards de dollars soit 2500 milliards de F CFA en guise de réparation du préjudice subi. Au finish c’est seulement 75 milliards de F CFA qui seront versés dans les caisses de l’État, soit 33 fois moins.
Des soupçons de corruption pèsent sur le ministre des Mines et de l’Industrie qui a mené les négociations sans l’avocat de l’État, initiateur de la procédure, encore moins l’agent judiciaire de l’État.
« Le Sénégal dispose d’une mine de fer aux importantes réserve estimées à 700 millions de tonnes au niveau de la Falémé, à 750 kilomètres de Dakar. En 2006 le Sénégal a signé un contrat de concession avec une société Sud-Africaine du nom de Koumba Ressources, mais à la fin de cette même année, le groupe Mittal s’est présenté à l’ancien régime et a décliné un important projet pour exploiter cette mine de fer. Il avait bénéficié d’une triple concession minière, ferroviaire et portuaire. Ce dossier est antérieur à la présence de Baldé au ministère des Mines. C’est donc sous Ousmane Ngom qui l’a transmis à Baldé. Qui la soigneusement gardé et me la transmis.
Je le découvre en même temps que les Sénégalais. Mais en Novembre 2012, Mittal s’est présenté en 2007 et qui s’est engagé à investir sur les mines, est resté pendant quatre ans sans rien faire. Ce qui a poussé l’ancien régime à attraire Mittal, devant Arcelor Mittal, au Tribunal arbitral », a éclairé Aly Ngouille Ndiaye. Il poursuit, « Ce n’est pas moi seul qui ai mené les négociations. Mais je vous dis que j’ai les prérogatives pour mener les négociations en ma qualité de ministre des Mines et de l’Industrie. Jusqu’au moment où je vous parle, Rasseck Bourgi est l’avocat du Sénégal dans ce dossier.