Lutter contre la pauvreté et contribuer au développement de la commune de Dahra, tel est l’objectif que se fixe l’association « yokk sa gox »,(développer son terroir) .
Ainsi pour réussir cette mission qui leur est assignée, 50 femmes du quartier Ndiambor ont pendant 3 mois bénéficié d’une formation en techniques maraichères et en fabrication de pesticides biologiques.Ceci, grâce à l’appui technique de l’organisme Corps de la Paix américain.
La cérémonie de remise des attestations aux récipiendaires a eu lieu ce Mardi au sein dudit quartier sous une ambiance festive.
Les objectifs de cet atelier de renforcement de capacités selon la formatrice Casey Sims dite Mbayang Thiam de son nom d’emprunt sénégalais visent à renforcer la capacité des femmes à cultiver des légumes dans leur arrière cour mais aussi de rompre avec le traitement chimique dans leur jardin par la fabricaation de pesticides bilologiques à base de ném d’oignons,d’ail de piments et de detergents pour lutter contre les araignées rouges, les citadelles, les percerons et autres insectes ravageurs.
Les femmes de Ndiambor ont vivement apprécié la formation et remercié le président de l’association, Balla Diao qui ,disent-elles , ne ménage aucun effort pour la réussite de leur projet.
En marge de la céremonie, le président, par ailleurs responsable politique de l’Alliance Pour la République entend œuvrer pour la victoire écrasante du parti au soir du 29 juin.Mais toutefois, les populations se désolent de ne pas voir un natif du quartier investi sur les listes électorales.
Pour finir, les récipiendaires invitent la future équipe municipale à mieux prendre en charge les problémes auxquels elles restent confrontées à savoir un manque d’eau, d’électricité.
Ndèye Minguè SECK