Le Président du Conseil d’administration du Port autonome de Dakar ne décolère toujours pas et en veut terriblement à son mentor d’hier et chef de file de l’Union pour le renouveau démocratique. A l’origine de la rage de Me Amadou Kâ contre Djibo Leyti Kâ que va vous conter Actusen.com, la décision de ce dernier d’assimiler la transhumance politique à un acte animalier.
abord, la robe noire, qui a transhumé du Parti socialiste à l’Union pour le renouveau démocratique, puis de l’Urd au Parti démocratique sénégalais et enfin de la maison libérale à l’Alliance pour la République, de cogner le rénovateur en chef en ces termes : «c’est de la démagogie, c’est un projet de loi qui peut être déclaré anticonstitutionnel parce que c’est une atteinte à la liberté des personnes qui sont libres de faire des choix judicieux”.
“Un responsable qui transhume vaut mieux qu’un Parti (Ndlr : il fait allusion à l’Urd) qui a passé tout son temps à transhumer».
Poursuivant, Me Amadou Ka, qui s’enfonce dans une colère terrible, catapulte dans les cordes son leader d’il y a quelques années. Et visiblement décidé de mettre K0 Djibo Leyti Kâ, il glisse cette remarque meurtrière : “un responsable qui transhume vaut mieux qu’un Parti (Ndlr : il fait allusion à l’Urd) qui a passé tout son temps à transhumer».
Et comme pour achever “Peul Bou rafète”, Me Amadou Kâ, qui traîne des lettres de noblesses, en termes de transhumance, de le poignarder sans retenue en ces termes : “les Sénégalais n’ont pas oublié la Présidentielle de 2000, lors du second tour (Ndlr : quand, après avoir affirmé qu’il a demandé à Abdou Diouf de s’en aller, Djibo Kâ l’avait finalement soutenu). Me Amadou Kâ a fait cette sortie au vitriol contre le patron de l’Urd, au détour d’un meeting organisé au Djolof par la Présidente du Groupement d’intérêt économique «Takku liggeey», au Djolof.
Pour rappel, il y a de cela quelques jours, Djibo Leyti Kâ, de passage à Dahra Djolof, avait déclaré : «la sanction contre la transhumance, c’est mon combat depuis 2013, c’est une honte, ça remet en cause la valeur des hommes politiques sénégalaises”. Pour lui, “la transhumance politique est une pratique connue dans l’élevage extensif traditionnel. Dès que la loi sera votée, tout élu local, quelle que soit sa zone, s’il quittait son parti politique, perdrait son mandat».