Le premier magistrat de la ville, afin de mieux préparer les échéances locales qui pointent à l'horizon, est passé à la revue de ses troupes militantes , à la mairie de Linguère. Accueilli chaleureusement par des centaines de militants tout en délires et déterminés, venus de toutes les contrées du Djolof écouter son message, le leader du mouvement ‘’Vision pour un Sénégal Nouveau’’ a saisi cette occasion pour exprimer toute sa réjouissance de la jeunesse de sa commune et du département. «Les jeunes ont été à mes côtés aux combats que nous menons. C’est pour cela, à chaque fois que cela été possible, j’ai répondu de façon positive à leurs préoccupations. Parmi celles-ci, le podium offert aux artistes. Abordant sa candidature pour les élections locales de 2017, «c’est un vœu exprimé par une certaine partie de la population. Partout où je suis allé pour massifier mon mouvement, les populations m’ont demandé que je puisse me présenter à la toute prochaine présidentielle». Selon l’édile de Linguère des années 2000, le problème le plus récurrent du Département de Linguère, c’est l’approvisionnement en eau pour les populations et leur cheptel. Selon l’ex-Dircab de Maître Abdoulaye Wade, «nous avons toujours dit depuis que ces autorités ont commencé à parler de l’acte 3 de la décentralisation, que l’option ou la démarche, l’angle par lequel le problème est abordé ne permettra point de développement au niveau des régions ou des communes. On va continuer à faire de l’administration». Cela c’est pour les pays développés, ajoute-t-il, «qui ont atteint le plafond du développement mais nous, nous avons besoin d’avoir beaucoup plus d’imagination en nous référant à nos propres réalités, pour aller le plus rapidement dans le développement». Il poursuit e, soutenant que «tant qu’on n’aura pas des ministres délégués auprès du premier ministre chargés du développement des régions, on ne s’en sortira pas.» Abordant de la prochaine présidentielle, Monsieur Sy pense qu’avec l’équipe qu’il aura, il fera mieux que ceux qui dirigent aujourd’hui. «Les choses ne marchent pas très bien. Le Sénégal est un pays économiquement bloqué. L’argent ne circule pas, les commerçants et les industriels se plaignent, les marchands ambulants sont persécutés, les élèves, les enseignants et la santé sont en grève, l’université paralysée. La campagne de commercialisation de l’arachide ne marche pas, ils déclarent un prix de 200F le Kg, alors que les paysans n’arrivent pas à vendre à ce prix, bref la situation est très alarmante».
C’est pour cala, selon lui, qu’il a pensé à des solutions qu’il formulera qui vont sortir le Sénégal du chaos actuel.
Masse Ndiaye, correspondant permanent à Linguère