Alger, dites « la Blanche » a bien noircie avec le temps de même que sa Casbah, haut lieu de la résistance anticoloniale, est en totale ruine. Pourtant classée Patrimoine Mondiale de l’Humanité, l’Etat a tout volé, même l’argent de l’U.N.E.S.C.O. pour effacer de la mémoire du peuple algérien les hauts faits de la guerre contre les colons français.

Il faut reconnaître que durant les vingt années de bouteflikisme, adoubé par son Général Gaïd Salah, les dirigeants algériens se sont si bien sucrés qu’ils ont achevé de paupériser sa population et de ruiner son bâti.

Autre menace, et pas la moindre, qui touche de plein fouet le pseudo-nouvel homme fort de l’Algérie, en l’occurrence Gaïd Salah, celle du Général Mohamed Lamine Mediène dit « Toufik », ancien Directeur du Renseignement et de la Sécurité (D.R.S.), dont la capacité d’agir est toujours intacte et ce, malgré son incarcération par le Général Gaïd.

La guerre à peine voilée entre les deux hommes traduit en fait les fortes dissensions qui règnent au sein de l’armée algérienne et n’augure pas d’avenir meilleur pour le Général Ahmed Gaïd Salah, qui mis sous une forte pression de la rue, envisagerait un exil en Arabie saoudite ou aux Émirats Arabes Unis.

Par ailleurs, le peuple algérien devra apprendre à serrer fortement la ceinture car une délégation du Fonds Monétaire International (F.M.I.) est annoncée à Alger pour la fin du mois de septembre 2019 car l’heure est plus que grave.

Après avoir fait tourner la planche à billets à tire la rigole pour financer les retraites, les prêts subventionnés pour l’essence ou l’électricité, sans qu’en contrepartie aucune mesure ne soit prise pour limiter les dépenses !

Enfin, les réserves de change, elles, continuent à fondre. De 200 milliards de dollars en 2014, elles devraient finir 2019 autour de 60 milliards et disparaître complètement à l’horizon 2021, mettant l’Algérie en cessation de paiements, obligeant les responsables à discuter avec le F.M.I.

Si la conjoncture pétrolière reste la même et si rien n’est fait en matière d’ajustement, le recours à l’endettement extérieur est inévitable. Le pire, est que les responsables algériens y auront recours pour éviter les ajustements internes, c’est-à-dire les mesures impopulaires. Mais celles-ci seront faites sous la contrainte ! Un peuple algérien qui devra serrer à fond la ceinture ! Du jamais vu pour les algériens !

En d’autres termes, une fois que l’Algérie aura épuisé ses réserves et emprunté tout ce qu’il est possible d’emprunter, elle procèdera à l’ajustement structurel tel qu’elle l’a connu dans les années 1990. Un catastrophique scénario guette l’Algérie à courte échéance !

Autre défaite diplomatique et sécuritaire cette fois, le report sine die du 38ème Comité de Suivi de l’Accord (C.S.A.) de paix d’Alger, qui devait se tenir ce 17 septembre 2019 à Kidal, au Mali.

Cette décision intervient au moment où l’Ambassadeur du Niger au Mali, qui siège au C.S.A., a lui-même décidé de ne pas participer à cette réunion. A plusieurs reprises ces dernières semaines, le Président nigérien Mahamadou Issoufou a pointé du doigt Kidal, qu’il considère comme un foyer d’instabilité pour le Sahel.

Et le sommet extraordinaire de la C.E.D.E.A.O. sur la sécurité dans le Sahel, qui vient de se tenir à Ouagadougou, est venu rappeler que Kidal faisait bien partie du territoire malien.

Ce n’est pas tout ! Face à tous ces déboires, les responsables algériens, Général Ahmed Gaïd Salah en tête, ont décidé d’activer leurs réseaux médiatiques pour pondre des articles sur le Maroc à dormir debout.

Le dernier en date, est une perle en la matière et il est rapporté par le site arabophone algérien « Ennahar », repris, et il faut le dire, allègrement par un autre site algérien « observeralgérie.com » en date du 16 septembre 2019.

Selon ce site, de nombreuses femmes marocaines du village Zaouiat Sidi Abdenbi dans la province de Tata, à la frontière algérienne, auraient menacer les autorités marocaines de fuir en Algérie. Rien de moins !

Comble de la bêtise journalistique, il semblerait, d’après les informations de ce canard boiteux, que ce n’est pas la première fois que des citoyens marocains menacent de recourir à la demande d’asile humanitaire en Algérie, pour manifester leur mécontentement ou pour faire aboutir leurs revendications. Non, mais c’est à rire à dormir debout !

C’est à se demander si les canards algériens ou à la solde des galonnés d’Alger ont effacé de leur mémoire crasseuse que le régime algérien a fermé hermétiquement sa frontière terrestre avec le Maroc depuis belle lurette, sauf pour les contrebandiers algériens, et que donc tout ce qui est écrit par ces sites malfamés relève du faux.

Farid Mnebhi.

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