Les tensions de trésorerie malhonnêtement démenties par l’ancien ministre de l’Économie et des finances, Amadou Bâ, se sont avérées aujourd’hui. C’est cet état de fait qui dicte actuellement ces mesures d’austérité prises par l’Etat pour réduire les dépenses de fonctionnement. L’économiste Meïssa Babou qui voyait venir, a rappelé les injonctions du Fmi et de la Banque mondiale par rapport à la dette intérieure surélevée.
Avertissement des bailleurs
Selon les révélations faites par l’économiste Meïssa Babou, « l’Etat du Sénégal a été rattrapé par un déficit budgétaire qui lui vaut aujourd’hui des injonctions de la Banque mondiale, lui exigeant l’adoucissement de ses charges ». L’économiste précise que tout le monde s’est rendu à l’évidence, malgré les dénégations de Amadou Bâ, l’ancien ministre de l’Économie et des finances qui a toujours soutenu que « le Sénégal n’est pas confronté à des tensions de trésoreries ».
Niveau élevé de la dette intérieure
Mais c’est carrément un déficit chronique, devenu structurel avec une dette intérieure de près de mille (1000) milliards F Cfa en 7 années de gouvernance et qui a inquiété le Fonds monétaire international qui n’avait pas manqué de demander au Président Macky Sall de revoir sa copie. M. Babou considère qu’actuellement, le pouvoir n’a plus de choix à faire et qu’il faut absolument qu’il engage une politique d’austérité et resserre les dépenses.
Des plombs dans les ailes de l’émergence
D’où les mesures en vigueur sur la réduction du nombre d’agences, de la facture téléphonique, du carburant et des locations, entre autres. Parallèlement, Meïssa Babou a relevé les tentatives d’accroissement des recettes fiscales, alors que toutes ces décisions ne sont pas fortuites, parce que dictées, selon lui, par une situation économique extrêmement difficile. Un package de mesures de mesures dont le mobile vise à baisser considérablement les dépenses de fonctionnement.