Alors que les responsables algéro-polisariens, ainsi que certaines officines et ONG’s à leur solde, s’évertuent à vouloir épingler le Royaume du Maroc sur la question des Droits de l’Homme, le temps est venu d’informer l’opinion publique internationale sur des faits qui se déroulent au quotidien dans les camps de la honte de Tindouf.

Des camps où quelques milliers de sahraouis, kidnappés en territoire marocain par les militaires algériens et un groupe de sahraouis à leur solde au tout début de ce conflit artificiel dans les années 75-78, sont embastillés à Tindouf.

Ils furent rejoints dans leur drame par de nombreux mauritaniens, nigériens, tchadiens, soudanais, libyens, maliens ainsi que des prisonniers, militaires et civils, marocains.

Des marocains, qui, en violation des conventions internationales, seront torturés, exécutés, humiliés et réduits à l’état d’esclaves par les sbires polisariens et la soldatesque algérienne.

Aujoud’hui, 38 ans après la récupération par le Maroc de ses provinces sahariennes et avec la proposition marocaine d’autonomie, force est de constater que la situation dans les camps des séquestrés sahraouis est des plus critiques.

Les conditions de vie et de nutrition sont alarmantes. Jour après jour, les conditions de vie se dégradent dans les six camps de réfugiés se trouvant à Tindouf, à savoir, S'mara, Rabouni (Chahid El Hafez), El Ayoun,  27 février, Dakhla et Aousserd.

Une mal-vie qui pousse nombre de jeunes sahraouis de ces camps, sans avenir et isolés socialement, à intégrer des réseaux de trafic de drogue qui sévissent dans la région mais aussi, et c’est encore plus alarmant, des groupes terroristes radicaux locaux et internationaux actifs dans cette zone qui tissent des alliances qui menacent non seulement la sécurité régionale, mais également celle de l’Europe et de l’Amérique du Nord.

En effet, des rapports concordants et une série d’arrestations ont confirmé l’existence de liens avérés entre AQMI et des cartels Sud-américains dans le cadre d’opérations de trafic de drogues vers l’Europe via la région du Sahel, avec la complicité de membres du polisario et des services sécuritaires algériens.

Des rapports qui soulignent que l’intensification des activités criminelles et des tensions sociales dans les camps de Tindouf constituent de ce fait une autre menace pour la stabilité et la sécurité en Afrique du Nord et la région du Sahel dans son ensemble.

D’ailleurs, le rapport «Carnegie Endowment» indique, sans fioriture, qu’AQMI et les multiples gangs de trafic de drogue se nourrissent des rivalités régionales et appelle à une résolution du conflit du Sahara marocain en incitant les parties à trouver une issue à ce conflit artificiel qui met l’accent sur le présent et l’avenir au lieu de rester prisonnier des carcans idéologiques hérités de la guerre froide, soulignant dans ce contexte que le plan marocain d’autonomie constitue une bonne base de négociation pour la résolution de ce différend régional.

Par ailleurs, suite aux derniers développements de la question du Sahara marocain favorable au Maroc sur le plan international, des voix de plus en nombreuses se sont faites entendre dans les camps des séquestrés sahraouis à Tindouf. Des manifestations pro-marocaines ont été violemment réprimées et les centres de détention algéro-polisariennes n’en finissent pas d’enregistrer des nouvelles arrivées.

Parmi les lieux de ces centres de détention, il y a lieu de citer ceux du «9 juin», de «Rabouni», appelés respectivement «Hamdi Abba Cheikh» et «Mohamed Lessied», de « Errachid», du  « 27 février », de «Chahid El Hafid», d’ «Addhibia», d’ «Al Haddad» et un  autre à Mehriz.

A signaler également l’existence d’un centre de détention clandestin pour femmes où des dizaines d’entre elles sont soumises aux viols, aux violences et à l'humiliation systématique des miliciens polisariens et sécuritaires algériens.

C’est pourquoi, face à ces violations systématiques des Droits de l’Homme, les ONG’s, les associations et la communauté internationale se doivent d’intervenir de toute urgence pour libérer ces prisonniers et préserver les Droits élémentaires des sahraouis séquestrés dans ces camps de Tindouf.

Des camps qui sont devenus des espaces de non-droit qui favorisent l’impunité et où les droits de l’Homme les plus élémentaires y sont bafoués. Des camps qui rappellent les centres de détention de l’époque nazie.

Il est impératif également que ces mêmes ONG’s, associations ainsi que la communauté internationale appellent à la fermeture desdits camps, devenus le ventre mou de la lutte anti-terroriste dans un ensemble géographique qui s’étend du Maghreb à la région du Sahel.

Des camps de séquestrés sahraouis Tindouf devenus, sous l’emprise des milices du polisario, un terrain fertile pour les recruteurs des réseaux terroristes, des trafiquants de tous genres et des bandes criminelles.

Enfin, les responsables algériens doivent comprendre que la proposition marocaine est la seule à être viable, équitable et crédible et que la persistance de ce conflit artificiel représente une opportunité avérée pour l’expansion des activités des groupes terroristes dans la région, devenue un foyer et terreau fertile des mouvements jihadistes mais aussi une entrave à la sécurité régionale et un frein au déploiement d’une véritable coopération économique au Maghreb et dans le Sahel.

Les autorités algériennes doivent savoir que les conséquences sur la stabilité et la sécurité du Maghreb et du Sahel d’une conjonction d’intérêts entre les groupes terroristes et les réseaux criminels transnationaux avec le polisario sont incalculables pour la région et qu’elles en seront tenues pour seules responsables.

Telle est aujourd’hui la triste réalité qui prévaut dans les camps des séquestrés sahraouis de Tindouf que certains refusent de voir et de dénoncer.

Farid Mnebhi

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