« Je remercie le président de la République, Macky Sall pour m’avoir confié le département de l’élevage et des productions animales. Je ne ménagerai aucun effort pour gagner sa confiance et relever tous les défis qui m’attendent » c’est substance la toute première déclaration du ministre de l’élevage et des productions animales après sa nomination.

Né le 3 juin 1979 à Boulal, dans le département de Linguère, Samba Ndiobène Ka puisque c’est de lui qu’il s’agit est ingénieur agronome, spécialisé en économie rurale.

La chance lui sourit. L’obtention de son baccalauréat, au Lycée Malick Sall de Louga sera doublée d’une réussite au concours d’entrée à la prestigieuse Ecole Nationale Supérieure d’Agriculture (ENSA). Mieux, il sera accrédité par une formation pratique effectuée à Grenoble, en France.

L’étudiant aura marqué durant sa formation l’administration de ladite école de par sa conduite et ses brillants résultats, ce qui a valu son recrutement comme assistant moniteur de l’ENSA, à sa sortie de promotion en  2007.

L’expérience déjà acquise, l’ingénieur entreprend dans le domaine de l’Agro Business (Agriculture et Elevage) au Sénégal et dans la sous-région jusqu’à 2012, date à laquelle il a est nommé par le président de la République, Macky Sall à la tête de la direction de la modernisation de l’équipement rural.

Ses résultats obtenus à la DMER ne relèvent d’aucune équivoque. Le Djoloff-Djoloff réussit à écrire ses empreintes indélébiles dans cette structure pour avoir relevé le défi de la modernisation des infrastructures et de l’équipement agricole.

En juillet 2017, l’autosuffisance en riz reste un des objectifs phares de Macky Sall dans le cadre son plan Sénégal Emergent (PSE). Il gagne de plus en plus la confiance de son « maitre » et est sera  nommé à la tête de la direction de la SAED.

L’ex directeur de la SAED y exerce avec succès un management rénovateur du fait de son talent d’homme de terrain en alliant gestion administrative et visites récurrentes des principaux sites. 

Conscient que la meilleure voie de se développer passe par la politique, il milite dès les premières heures à l’Alliance pour la République. Il reçoit au Djoloff , Macky Sall, fraichement démis de ses fonctions de président de l’assemblée nationale.

Bathie comme aiment l’appeler ses pairs se dit convaincu de son projet de société pour le Sénégal. Sa fameuse devise « Macky Taan » en poulaar traduit par « Macky Seulement » en français traduit son estime pour le patron de l’Apr.

Son engagement et sa contribution pour l’élection de Macky Sall en 2012 n’est pas à démontrer.

Et lors de la présidentielle de 2019, il fait de la réélection de ce dernier son cheval de bataille. Dans la commune de Dahra où il milite, il reste l’un des principaux artisans de la victoire de la coalition BBY qui totalise  8015 voix soit 71% des suffrages devant Ousmane Sonko, deuxième avec  1838 voix.

D’après certains analystes de la classe politique, sa nomination dans ce tout nouveau gouvernement découle de sa mobilisation impressionnante à Dolly pour accueillir le président Maky Sall, lors l’inauguration du mur de clôture du ranch de Dolly.

Marié et père de 3 bouts de bois de Dieu, SNK est décrit par les populations de Linguère comme étant un homme humble doublé d’un sens élevé de patriotisme au service de son pays.

Il a la réputation d’œuvrer pour une politique sociale orientée dans la prise en charge des populations.

Les éleveurs rencontrés disent convaincus de la réalisation de bonnes performances par le tout nouveau ministre de l’élevage, non moins, fils de l’ancien président des éleveurs du Djoloff, Kély Sadio Ka pour .

Ndèye Mingué SECK

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