Macky Sall a fait ce mardi soir une déclaration de taille qui restera dans les annales au Sénégal. De retour d’Afrique de Sud, le président sénégalais a décidé de supprimer le Sénat et de consacrer les ressources prévues pour cette institution, (08 milliards) à résoudre le problème des inondations. Une annonce qui a été unanimement saluée par la majorité des Sénégalais..
C’est une institution longtemps critiqué qui vient d’être supprimé par le chef de l’Etat du Sénégal. Portant, les investitures ont déjà été fait au mépris des vociférations de l’opinion publique et de la Société civile dont certains membres projetaient de marcher pour sa suppression. Mais les politiques ont manqué à leur parole en voulant imposer une institution qu’ils voulaient aux gémonies du temps de Wade avec notamment la signature de la charte des Assises nationales qui imposent une suppression du Sénat. Des investitures ont eu lieu, des listes confectionnées et une date choisie pour les sénatoriales. Mais c’était sans compter avec les fortes pluies qui ont dicté leur loi au Sénégal. Occasionnant de nombreuses inondations ainsi que des pertes en vies humaines, la pluie a emporté le Sénat et les espoirs d’une classe politique trop habituée au partage du gâteau. Macky Sall a courageusement décidé d’introduire un projet de loi pour supprimer le Sénat et mettre les ressources prévues à cette effet au service du peuple.
Une décision courageuse et unanimement salué sur les réseaux sociaux.
Hamadou Tidiane Sy, un professeur de journalisme, constate:
"La mobilisation citoyenne a payé. Le sénat est envoyé à la « guillotine » de l’assemblée. Et comme désormais les députés savent de quoi le peuple est capable, aucun député n’osera voter contre le projet de loi qui proposera la suppression du sénat. Nouvelle victoire du Peuple, souverain!"
Dian Baldé quant à lui applaudit cette décision sage:
"Macky SALL supprime le Sénat et c’est tout à son honneur. Il a su écouté le peuple. Bravo à lui, en espérant qu’il continue dans cette lancée. C’est ce que le peuple attend de ses dirigeants. Sur ce coup, il faut l’admettre, il y a une rupture avec Abdoulaye Wade, qui se croyait propriétaire du Sénégal."
Cheikh Ba pense pour sa part aux politiciens investis pour les sénatoriales:
" Il y aura des hommes politiques qui vont être malades; plus de bamboulas pour certains, n’étant pas député, ils comptaient devenir sénateur. Fini la récréation, vous allez devoir chercher un autre travail pour vivre et le peuple n’a plus les moyens de nourrir.Ces néo retraités affamés patienteront pour trouver où se caser ! Ils ont été emportés par les flots ravageurs de ces inondations qui apparemment ne feront pas que des malheureux."
Ndeye Khady Lô