Il est vrai que les polisariens ont toujours trouvé un soutien infaillible en Amérique Latine via l’entremise des responsables algériens.Mais aujourd’hui la donne a radicalement changé avec le rétablissement des relations diplomatiques entre le Maroc et Cuba et l’éclatement d’une crise politique au Venezuela.En effet, alors que la révolution est en cours au Venezuela, les nouveaux responsables vénézuéliens ont pris attache, le 29 janvier 2019, avec le Maroc et se sont engagés à retirer la reconnaissance par leur pays à la pseudo RASD.C’est ainsi que le Ministre des Affaires Etrangères a eu, le 29 janvier 2019, des entretiens téléphoniques avec Juan Guaido, Président de l’Assemblée Nationale vénézuélienne et Président autoproclamé de la République vénézuélienne, à la demande de ce dernier.Au cours de ces entretiens, le Ministre marocain des Affaires Etrangères a fait part à son interlocuteur de toute l’attention avec laquelle le Royaume du Maroc suivait les développements en cours au Venezuela et a exprimé à Juan Guaido le soutien du Maroc à toutes les actions menées afin de répondre aux aspirations légitimes du peuple du Venezuela, à la démocratie et au changement.Pour sa part, le responsable vénézuélien a tenue à exprimer sa volonté de relancer, sur des bases saines et sereines, les relations de coopération entre le Maroc et le Venezuela, et de lever les obstacles qui ont pu entacher leur évolution. Ce que les observateurs ont expliqué comme un retrait de la reconnaissance de la pseudo-RASD et l’abolition de la politique d’hostilité envers le Maroc, menée par la diplomatie vénézuélienne aussi bien dans la région qu’au sein des institutions de l’ONU.Par ailleurs, Manuel Avendano, Conseiller en Affaires Etrangères de l’Assemblée Nationale vénézuélienne, unique organe contrôlé par l’opposition, a affirmé que le Venezuela allait reconsidérer sa reconnaissance de la pseudo-RASD sous le gouvernement de Guaido. Il a également relevé que la reconnaissance de cette entité fantoche était plus liée à des causes idéologiques de gauche, plutôt qu’à une véritable quête de solution pacifique et politique au différend autour du Sahara marocain.Le responsable vénézuélien a ajouté que le gouvernement Guaido aurait pour priorité de rétablir ses relations avec le Maroc, eu égard aux dénominateurs communs et à l’histoire partagée entre les deux pays et à corriger les erreurs d’Hugo Chavez et Nicolas Maduro qui ont toujours adopté une position hostile envers le Maroc et son intégrité territoriale, selon cette idéologie aveugle qui s’obstine à ne pas voir les faits historiques et la réalité sur le terrain concernant le conflit du Sahara marocain.Quelle que soit l’issue de la crise, le Maroc a gagné un nouvel ami dans ce pays en la personne de Juan Guaido qui est une grande figure politique de son pays et Président de l’Assemblée Nationale du VenezuelaAujourd’hui, à mesure que la révolution gagne du terrain dans ce pays et que le despotisme est poussé vers la porte, les nouveaux responsables ont tenu, même en pleine bataille pour la démocratie, à rectifier les erreurs de l’ancien régime et à pousser les polisariens vers la fenêtre de sortie.Cette décision vénézuélienne clouera le caquet aux dirigeants algériens, à cette presse algérienne et étrangère ainsi qu’à certains responsables politiques européens toujours prêts à dégainer sur le Maroc pour quelques dollars.Farid Mnebhi.
Home International Une décision qui clouerait le bec définitivement aux algéro-polisariens en Amérique Latine