Tout d’abord, il y a lieu de condamner le plus fermement la récupération politique et complotiste de ce macabre évènement suscitant l’indignation la plus forte tant au plan national qu’international.​
Une basse récupération qui ne suscite que dégout face à l’indécence la plus totale à laquelle se sont livrés, et se livrent encore aujourd’hui, et de manière précipitée et intempestive, la droite et l’extrême-droite française face à cette ignoble tentative de récupération politique totalement déplacée.​
Une tentative indigne qui ne suscite de la part du citoyen français lambda que honte et ce, alors que les corps des victimes sont encore chauds et dont on ignore encore les motivations du tueur français. Il est dit bien Français car le tueur est né en France de parents ayant acquis la nationalité française il y a belle lurette. Donc pas d’amalgame.​
Ceci étant dit, le Roi Mohammed VI du Maroc a adressé, le 12 décembre 2018, un message de condoléances et de compassion au Chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, suite à cette fusillade qui a touché Strasbourg, le 11 décembre 2018, tout près du Marché de Noël.​
Le Souverain marocain a, dans son message, exprimé au Président français, et à travers lui, aux familles des victimes et à l’ensemble du peuple français, ses condoléances les plus attristées et l’expression de toute sa sympathie.​
« Mes pensées vont également aux blessés auxquels J’adresse Mes souhaits sincères de prompt rétablissement », a écrit le Roi du Maroc, faisant part « au nom du peuple marocain et en son nom propre, de sa condamnation la plus vigoureuse cet acte criminel abject, assurant de toute sa solidarité dans cette épreuve ».​
Le bilan de cette macabre attaque s’élève pour l’heure à 03 morts, 05 blessés graves et 08 blessés légers. L’un des cinq blessés graves est en état de mort cérébrale.​
Les trois personnes décédées sont de nationalité thaïlandaise, un français et un afghan. Pour ce dernier de confession musulmane, n’en déplaise à l’ultra-droite, son office funéraire aura lieu ce vendredi 14 décembre 2018 à la Grande Mosquée Eyyûb Sultan de Strasbourg après la Grande Prière du vendredi.​
Farid Mnebhi.​

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