Le gardien du temple sénégalais ne veut surtout pas que les lions connaissent le même sort que leurs prédécesseurs, lors de la Can 2008. Bouna Coundoul, dans un entretien qu’il nous a accordé, estime que l’élimination du Sénégal, dès le premier tour, à la Can 2008 et sa non participation à la toute dernière édition leur ont servi de leçon.
L’histoire retiendra le «tremblement de terre» survenu en 2008, après l’élimination du Sénégal, dès les phases de poules de la coupe d’Afrique des nations 2008. En tout cas, le gardien de but de l’équipe nationale du Sénégal, Bouna Coundoul, dans un entretien, ce week-end, trouve un lien entre l’élimination du Sénégal à la can 2008 et sa non participation à celle de 2010.
«Des fois, il faut reculer pour mieux sauter. Le fait qu’on ne s’était pas qualifié en 2010, est la source d’une motivation supplémentaire. C’est pour cette raison qu’on s’est qualifié avec la manière», a souligné le portier des lions. Selon Bouna Coundoul, cette absence à l’édition de 2010 a beaucoup servi à ses coéquipiers. D’ailleurs, c’est pourquoi il dit ne pas souhaiter que ce qui est arrivé en 2008 se répète encore. Le gardien de but, âgé de 29 ans, estime que cette can ne sera pas du tout facile. «Toutes les 16 équipes viendront pour gagner mais, le plus important, c’est que nous avons confiance en nous», dira-t-il. Toutefois, Bouna Coundoul qui promet de faire ses preuves, à l’image de Tony Sylva, en 2002, trouve que la compétition en coupe d’Afrique est totalement différente de celle en club. D’où l’importance de la préparation sur tous les plans: psychologique, physique, pour pouvoir franchir toutes les barrières. L’«Américain» du groupe va participer à sa deuxième Can, après celle de 2008. Celui qui a gagné sa place de titulaire au sein de l’équipe nationale, depuis le derby Cameroun /Sénégal qui s’était soldé par un match nul (0-0), lors des éliminatoires de cette Can 2012, compte ainsi, persévérer dans l’effort, pour gagner la confiance du coach.
