Quand j’entends le MEEL parler, j’ai l’impression que le PDS n’a jamais été au pouvoir avec ses dérives les plus catastrophiques et menaçantes. Ses excès avaient fini de plomber notre économie. Sans doute l’université était affectée gravement. Elle était plongée dans une incertitude sans précédent. Les étudiants ne se souciaient plus de leur réussite mais de l’insécurité agissante. En 2011 et 2012 certains pavillons comme le pavillon A était infréquentable à cause des grenades lacrymogènes. La pollution atmosphérique et sonore ne donnait aucune chance même aux résidents des pavillons périphériques d’y passer la journée. A l’époque, les étudiants étaient terrorisés par la présence effrénée des forces de l’ordre au sein même des campus social et pédagogique. Les allocations de bourse étaient rarement payées à tant raison pour laquelle le GMI étaient en alerte maximale. L’inquiétude des apprenants était réelle et visibles. Les étudiants n’arrivaient plus à faire leurs cours sans craintes. Le régime de WADE ne nous a pas fait raconter. On l’a vécu à l’université avec ses horreurs et brimades qui dépassent l’imaginaire. Le temple du savoir avait fini par devenir le temple de la violence, de craintes et de la méfiance influant négativement sur les résultats aux examens.
Depuis l’avènement du Président Macky SALL, on a assisté à un avancement spectaculaire sur tous les plans et un apaisement sans commune mesure du climat social à l’université. Les bourses ont été toujours payé à tant. Un fait rare et isolé ne doit pas faire l’objet d’une généralisation. Il est clair qu’on condamne tous ce qui s’est passé à la cité claudel avec les forces de l’ordre, dernièrement. Mais condamner ces actes jusqu’à dire que le régime actuel verse dans des tentatives d’assassinat relève d’une médisance, une pure fiction et une véritable politique politicienne.
Les autorités étatiques n’ont jamais opté de faire fi des préoccupations des étudiants. La preuve, depuis l’avènement de Macky SALL le pouvoir a injecté plus de 400 milliards dans l’enseignement supérieur. Ce qui veut dire 2,5 fois de ce qui a été fait de l’indépendance à 2012. L’université sénégalaise a véritablement changé de visage sur tous les plans (infrastructures solides, environnement sain, enseignements de qualité…). Elle reste une référence aujourd’hui et n’a rien à envier aux autres universités du monde. Et cela grâce au leadership affirmé de son excellence Macky SALL, à son ministre de l’enseignement supérieur compétent et au travail acharné qui repose sur un bon système.
Moussa SOW
Coordonnateur MEER NATIONAL