A peine arrivé à Tunis, le vendredi 08 septembre 2017 au matin en provenance de Paris, Moulay Hicham a été cueilli par cinq policiers en civil à l’hôtel Mövenpick de Gammarth, dans la banlieue de Tunis, qui lui ont signifié un arrêté d’expulsion du territoire tunisien.
Après un bref passage dans un commissariat où un ordre d’expulsion lui a été signifié, il a été conduit à l’aéroport de Tunis-Carthage pour y être expulsé vers Paris, où il est arrivé en début de soirée de ce même vendredi.
Moulay Hicham devait participer, le samedi 09 septembre 2017, à un séminaire organisé par l’Université de Stanford sur la gouvernance et les défis sécuritaires dans trois pays arabes à savoir, le Maroc, l’Egypte et le Yémen.
Or le discours colporté par Moulay Hicham est en total déphasage avec la réalité politique prévalant dans ces trois pays. D’ailleurs, il n’en est pas à sa première expérience. Un fait similaire avait eu lieu en 2014 aux Emirats Arabes Unis lorsque les autorités de ce pays l’ont sommé de quitter illico leur territoire. Les expulsions de Moulay Hicham marquent un total rejet des discours ou déclarations faites par ce Prince marocain sur les pays arabes, hormis l’Algérie.
Aussi, face aux appréhensions légitimes des autorités tunisiennes à l’égard du discours inflammatoire de Moulay Hicham qu’il s’apprêtait à adresser à Tunis, et à la lumière de la situation sécuritaire sensible que connaît la Tunisie, ordre lui a été intimé de quitter le pays, dans les plus brefs délais ; une décision juste et des plus légales des responsables tunisiens qui ne souhaitent pas voir ce monsieur trublion venir semer le désarroi, le trouble et la discorde dans leur pays.
Farid Mnebhi.