Réunis à Louga autour de Monsieur Michel Baghedy , l’inspecteur departemental de l’élevage ce mercredi 12 avril 2017 dans les locaux du service de l’élevage , des représentants de services déconcentrés ont planché sur les problèmes auxquels les membres de l’APROCAL sont quotidiennement confrontés face aux tracasseries policières sur la voie urbaine.
Ainsi, en présence des représentants de la Perception Municipale et du Service en charge des infrastructures terrestres en l’absence fort bien remarquée de la Police, le Chef du Service Régional de l’Elevage de Louga a décliné plusieurs dispositions relatives aux normes de sécurité en matière de circulation routière urbaine. Taquinant amicalement en guise d’entrée en matières les nombreux représentants de l’Association des Propriétaires de Calèches (APROCAL), Monsieur Mayoro DIAO , s’adressant à eux a laissé entendre: «Vous avez tous garé dehors vos véhicules hippomobiles pour venir vous entretenir avec des hommes dotés de raison comme vous. Donc si nous nous communiquons bien, et pas comme nous le ferions comme avec les chevaux ou ânes, nous allons parfaitement nous accorder sur ce qu’il est possible de légitime et de légal à partager ensemble».
Dans son exposé, l’inspecteur departemental de l’Elevage est revenu sur les normes d’attelage de l’équin . Ainsi, le propriétaire est assujetti à l’obligation civile (assimilable à de l’humanitaire) de reposer à alterner avec au moins un autre congénère à l’attelage quotidien. Les objections de l’APROCAL sont portées sur cette disposition. Car beaucoup d’entre eux ne disposent souvent que d’un animal assurant la traction du mobile à longueur de journée. Ensuite, le second aspect des échanges a porté sur la mise en règle actuaire permanente et obligatoire en matière de circulation en général. A ce sujet, il y aurait eu consensus dans la mesure où l’assurance automobile (ou hippomobile) obligatoire a toujours été conçue comme une garantie de recouvrement mutuelliste d’un bien endommagé en cas d’accident et de dommage corporel (y compris la mort pour le bénéfice exclusif des héritiers). Il a été souligné la problématique des nouvelles dispositions par arrêté ministériel autorisant les adolescents de 15 ans au moins à conduire les véhicules hippomobiles..
Et cela a constitué une pomme de discorde des conducteurs avec la Police qui continuerait de travailler sur la voie publique sur la base des anciennes dispositions relatives à l’âge majeur. Aussi, Monsieur Mayoro DIAW le Président de l’APROCAL déplore le non-respect des conditions normales de détention des contrevenants conducteurs à la cellule de garde-à-vue de la Police. Ainsi, selon toujours notre interlocuteur, la Police ne respecte pas les fourchettes tarifaires des taxes et autres pénalités liées à la contravention. «On se demande même si le Commissaire OUALY qui jouit d’une très bonne réputation à Louga est au courant des tracasseries insupportables que ses hommes nous infligent quotidiennement», a-t-il dit avant de saluer la volonté à la recherche de solutions de la part de toutes les parties prenantes de la rencontre.
La Police, aura-t-elle une séance d’explications dans l’optique de travailler en harmonie avec les transporteurs hippomobiles encore plaignants? A elle et à la hiérarchie de répondre.
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