La SAR qui est la (Société africaine de raffinerie) juge, par la voix de son Directer général, ne pas avoir « les capacités nécessaires au traitement de tous les produits bruts ». Ainsi donc, comme souligné par Mamadou Faye, la SAR a des limites concernant le raffinage des hydrocarbures découverts au large du Sénégal.

Pour mieux se préparer à l’importance des dites découvertes, la SAR s’accompagne de consultants afin d’acquérir une « santé technique » et cela en phase avec les nouvelles normes de l’association des raffineurs d’Afrique, comme révélé par Seneweb.

Sous ce rapport à Mamadou Faye, le DG de Petrosen de dire que «ces normes stipulent que tous les produits qui ne seraient pas traités dans les règles de l’art ne seront pas utilisés en Afrique. Avec le dispositif actuel de la SAR, elle n’est pas en mesure de se conformer à ces nouvelles normes africaines».

En outre, il soutient qu’«aujourd’hui, il y a des options très favorables pour le Sénégal, avec l’existence et la production d’hydrocarbures assez importantes. La SAR a commandité des études techniques qui ne sont pas encore publiées, mais nous attendons les rapports de ces études pour l’amélioration des conditions de traitement des produits au niveau de la SAR».

Projetant « d’installer une nouvelle raffinerie » avec ces études qui devraient permettre de savoir ce qu’il adviendra à la SAR, le Directeur général annonce que ladite raffinerie aura une capacité de 6 à 7 millions de tonnes par an. Une telle opération permettrait d’alimenter suffisamment le pays et la sous-région.

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