Le président de la Bad reste convaincu que le secteur privé demeure le moteur de la croissance en Afrique. Il note que l’environnement des affaires et des investissements continue de s’améliorer : 30% des réformes réalisées dans ces domaine dans le monde en 2015 ont été faites en Afrique. Les investissements directs sur le continent se sont élevés à plus de 57 milliards de dollars en 2016. Toutefois, il note que le secteur privé ne pourra jouer pleinement son rôle si les Etats n’augmentent pas leurs efforts pour combler leur grand retard en infrastructures, particulièrement dans l’énergie, le transport, les Tics, l’eau et l’assainissement. Le développement du commerce inter-régional et la concrétisation du marché unique continental font partie des moyens de parvenir à ces résultats. Au cœur du programme de la bad, la transformation de l’Afrique s’appuie sur la réalisation accélérées de cinq priorités, les « Hight 5s » : éclairer l’Afrique, et lui fournir de l’électricité, nourrir l’Afrique, l’intégrer, l’industrialiser et améliorer la qualité de vie des Africains. Le patron de la Bad se dit convaincu que l’Afrique dispose d’un potentiel considérable de croissance. Et pour preuve, il montre qu’avec sa population en hausse – il y aura autant d’Africains en 2050 qu’il y a aujourd’hui de Chinois et d’Indiens – l’urbanisation, la progression de la classe moyenne et une jeunesse en forte expansion, non seulement le continent va progresser, mais il va contribuer à la croissance mondiale.
A.DIAW
Envoyé spécial à Génève