Choisi pour entraîner et coacher l’équipe nationale de football, Pierre Lechantre a finalement décidé de ne pas s’engager. L’on soutenait qu’il avait trouvé un contrat plus juteux dans les pays du Golfe. Il soutient qu’il n’en est rien. S’il ne s’est pas engagé, dit-il dans L’Observateur, c’est parce qu’il y a eu deux problèmes dans le contrat qu’on lui proposait.
«J’avais des accords avec le président de la Fédération sénégalaise de football au téléphone. Quand j’ai reçu le contrat, il y avait des choses qui ne me plaisaient pas. Je l’ai fait savoir et cela n’a pas fonctionné. C’est un contrat où il y avait certaines clauses que je ne pouvais accepter. On me proposait un contrat de deux ans avec une clause comme quoi si je ne gagnais pas la Coupe d’Afrique des nations de 2013 et si je ne qualifiais pas le pays pour la Coupe du monde 2014, mon contrat était rompu avec seulement un mois d’indemnité. Ça je ne pouvais pas l’accepter. Ça voulait dire qu’on me mettait sous pression et dans une situation difficile», révèle-t-il.
La deuxième chose est que, ajoute-t-il, quand il s’est rendu compte de cette clause, il a demandé par mesure de sécurité, qu’on lui donne une avance de six mois de salaire. «Ce qui se fait dans beaucoup de pays africaines au niveau des équipes nationales. Au Cameroun j’avais obtenu un an d’avance de salaire», renseigne-t-il. Mais, déplore-t-il, «on m’a dit que la fédération ou le ministère ne pouvait répondre favorablement à cette demande». «A partir du moment qu’il y avait ces deux problèmes, j’ai préféré m’abstenir», conclut-il.