Deux graves affaires avaient, en leur temps, porté atteinte aux bonnes relations prévalant entre le Maroc et la France ; deux affaires qui ont été considérées par Rabat comme de viles tentatives de déstabiliser le Maroc suite à son refus de graisser la patte à trois malfrats de grands chemins.

Ainsi, dans la 1ère affaire concernant le sieur Zakaria Moumni, le Maroc avait décidé de porter plainte pour diffamation à son encontre suite à ses déclarations attentatoires devant BFMTV et I-télé faites à l’issue de la marche, le 11 janvier 2015, sur la liberté d’expression après les attentats odieux contre Charlie-Hebdo et l’Hypercacher.

En effet, le dénommé Zakaria Moumni avait lancé devant la presse que les représentants du Maroc, et je le cite : « n’avaient pas leur place ici ».

Face à ces graves accusations portées contre les autorités marocaines, le Maroc avait décidé de porter plainte à son encontre, en février 2015 ; une plainte jugée recevable, le 15 février 2017, par la Cour d’Appel de Paris qui, dans son attendu, déclare : « le Royaume du Maroc était recevable à agir en diffamation contre le dénommé Zakaria Moumni ».

S’agissant de la deuxième victoire juridique du Maroc en France, elle est relative à la tentative de chantage à l’encontre du Roi du Maroc orchestrée par les journalistes français Eric Laurent et Catherine Graciet.

Cette tentative d’escroquerie a tourné au cauchemar pour ces deux journalistes, en totale errance déontologique, après que la Cour d’Appel de Reims a décidé, le 16 février 2017, de juger recevables les enregistrements contestés par ces deux journalistes peu scrupuleux qui ambitionnaient de s’assurer une retraite dorée en extorquant au Roi du Maroc la coquette somme de trois millions d’Euros, excusez du peu ! (en échange de l’abandon de la publication d’un livre diffamatoire sur les membres de la famille Royale marocaine).

Saluons, ici, le sens de la justice des magistrats français.

Farid Mnebhi.

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