Le drame du genre n’est pas nouveau. On se rappelle, en janvier 2010 à Warkhokh dans le Département de Linguère, un enfant laissait la vie dans des conditions similaires. Deux des compagnons de la victime DAOUDA DIOP avaient été sauvés par les intenses soins à l’hôpital Magatte LO de Linguère.Cette fois-ci, dans le Département de Kébémer, ce sont trois enfants qui ont laissé la vie dimanche 29 janvier 2017 vers midi dans l’affaissement d’une mine de sable située à quelques kilomètres du village.
Un quatrième enfant a été finalement sauvé des suites de son ensevelissement suffocant tandis que ce sont les nombreux rescapés ont alerté du drame. C’est en flemmardant dans ces dangereux parages souvent non gardés et sans aucun dispositif d’alerte au danger en ce jour de repos dominical que les jeunes âmes donnent souvent l’impression d’aller vers la mort.
Forces de sécurité et blouses blanches saisies n’ont pu que constater l’amertume de ceux de Daara DIAKHATE et déposer les trois dépouilles mortelles à la morgue du District sanitaire de Kebemer. Aux dernières nouvelles, sur ordre du Procureur de Louga, les sépultures décentes de B. DIAKHATE (15ans), C. FAYE (10ans) et M. I FAYE (09ans) ont déjà eu lieu auprès des leurs.
Les extracteurs des mines doivent-ils s’interpeller sur la nécessité de sécuriser eux-mêmes les lieux?
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