À côté des 33 pharmacies légales dûment installées et détenues par des professionnels, il y a , à Touba, 333 autres dépôts clandestins de médicaments. C’est l’association  » Matlaboul Fawzaini Set-Setal  » qui donne l’information après des séances de travail réalisées en compagnie d’étudiants en pharmacie venus de Dakar. Pour Bathie Diba, Président de la Dahira, la situation est devenue alarmante à cause de  » ces pharmacies clandestines qui poussent comme des champignons et qui constituent un problème de santé publique effrayant  ». Ayant fini de prendre langue avec les autorités religieuses de la cité, la Dahira, jadis créée sous le ndiguël de Serigne Saliou Mbacké, a décidé de porter le combat pour débarrasser Touba de ce fléau.

Venu prendre part à la rencontre aux fins de sensibilisation au quartier Darou Marnane, Serigne Khadim Mbacké Modou Bara accuse certains de ses parents Mbacké -Mbacké d’être les propriétaires de l’essentiel de ces boutiques de médicaments de rue avant de déclarer que la fatwa leur sera d’abord appliquée.

Les médicaments de rue seraient à l’origine de la recrudescence des maladies comme l’hypertension artérielle et l’insuffisance rénale. Pour rappel, il y a quelques mois, un homme a perdu la vie non loin de la grande mosquée après avoir avalé des médicaments achetés dans la rue.

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