Comme les médecins, les pharmaciens, les avocats ou les architectes, les sages-femmes obtiennent un cadre qui réglemente l’exercice de leur profession. Hier, mardi 10 janvier, l’Assemblée nationale a adopté la loi instituant l’Ordre des sages-femmes et des maïeuticiens.
« L’organisation de la profession est devenue une nécessité afin de garantir la qualité des services, la protection des patientes et des nouveau-nés ainsi que l’autonomie professionnelle, a posé la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck, qui défendait le projet de loi. Cette organisation exige une définition des principes qui gouvernent les conditions d’exercice de la profession, aussi bien dans le secteur public que dans le privé. »
Le Sénégal compte une sage-femme pour 2684 femmes en âge de procréer. Un ratio très faible par rapport à la norme de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), qui est de 1/300.

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