La Capitale du Ndiambour a abrité mardi 20 décembre 2016 un important atelier sous l’encadrement de l’Agence National de Conseil Agricole et Rural (ANCAR). Créé en 1997 par le Gouvernement du Sénégal avec l’appui de la Banque Mondiale, cette agence, comme son nom l’indique, n’a cessé de développer l’entreprenariat agricole en général en termes d’amélioration des rendements sous forme de Petites et Moyennes Entreprises (PME). Mais, en zone sylvo-pastorale où le volet pastoral est le mieux indiqué, l’accent est mis sur l’aviculture.
Ainsi, dans la poursuite de sa mission d’encadrement du monde rural plus nécessiteux en termes de développement, l’atelier a regroupé plusieurs acteurs de ce secteur stratégique de conquête de l’autosuffisance alimentaire. Selon la dame Saye DIOUF qui a pris part à cet atelier, «En tant qu’acteurs, nous nous félicitons de notre long compagnonnage partenarial avec l’ANCAR au point que nous sommes aujourd’hui en passe de gagner notre autonomie de production et de gestion de nos propres affaires.
Aujourd’hui, partout où l’agence travaille avec des projets, on sent que notre productivité est en passe de devenir une réalité. Nous sommes dotés de beaucoup de compétences désormais grâce au dévouement permanent des animateurs de l’ANCAR. Notre ancienneté aux activités avicoles nous ont permis depuis longtemps d’engranger des revenus avec lesquels nous avons entretenu nos progénitures qui, majeures pour la plupart d’entre elles, sont dans la vie active». A la question de savoir ce que sera la vie sans l’ANCAR dont la vie de projet est arrivée à échéance, Madame Saye DIOUF répond avec une fierté déconcertante en ces termes: «Nous avons été tellement bien formés que nous pouvons désormais nous structurer et continuer à produire sans l’aide de qui que ce soit d’autre.
Nous venons ainsi de monter paritairement un projet pour assurer la continuité de l’action de l’ANCAR comme si l’agence était toujours là. Les groupements de femmes de toutes les Communes y sont prêts».