Le président de la République, M. Macky Sall a rencontré une délégation des leaders de l’opposition. Lors de cette rencontre, plusieurs décisions ont été prises des deux côtés.
Du côté du pouvoir, étaient présents : le Président Macky Sall, le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne, le ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre directeur de cabinet du président de la République El hadj Oumar Youm, l’Envoyée spéciale du Président Aminata Touré, El hadj Hamidou Kassé, ministre Conseiller, chargé de la Communication présidentielle, le Directeur général des élections Thiéndella Fall, le Directeur général de la DAF, Ibrahima Diallo et l’ancien ministre de la Culture Abdoul Aziz Mbaye.
Du côté de l’opposition, on a noté la présence de Mamadou Diop « Decroix », de Mouth Bane, Oumar Sarr, Déthié Fall, Déthié Faye, Nicole Gackou, Mamadou Lamine Diallo, Mouhamadou Bamba Ndiaye et Bouba Diop (Groupe de l’espoir).
L’une des décisions les plus importantes a été la fixation de la date des prochaines élections législatives prévues le 2 Juillet 2017.
Au cours de cette rencontre, de nombreux accords ont été trouvés entre le Président Macky Sall et l’opposition sur la refonte du fichier électoral avec comme objectif d’atteindre 4 millions d’inscrits d’ici avril 2017. Au cas échéant, le fichier actuel ferait foi pour les Législatives.
Un autre accord trouvé entre les deux parties, c’est l’abandon de la question posée au citoyen qui vient pour la carte biométrique de confirmer ou non de s’inscrire sur les listes électorales.
Lors de la rencontre entre le président Macky Sall et l’opposition, il a été aussi question du cas du ministre de l’intérieur. Là, le président Macky Sall n’a pas été d’accord avec la position des leaders de l’opposition car il estime que le directeur de l’automatisation du fichier (DAF) et le Directeur des élections sont les mêmes que sous Wade.
Pour le président Macky Sall, ce sont des fonctionnaires et non des militants et ce sont eux qui organisent les élections. Le président a aussi rappelé que le fichier peut être audité autant de fois que l’opposition le souhaitera car il n’y a pas de problème de transparence.
Une autre question qui a été au coeur des débats, ce sont le cas des députés de
la diaspora. Sur ce point, l’opposition ne veut pas d’augmentation du nombre de députés de la diaspora et le président a mis cette question à l’étude.
Il a été aussi question du bulletin unique. Le président a aussi mis cette question à l’étude pour après 2017.
Les deux parties, pour terminer, sont tombées d’accord sur l’augmentation du nombre de commissions.
Avec leral