Si pour les diambars de la grande muette la devise est « on nous tue mais on ne nous deshonore pas »,pour les diambars de la diaspora elle risque d’être « on nous tue et on nous deshonore ».
En effet les sénégalais de l’extérieur communement appelès les modou-modous sont considrès comme des sénégalais « entierement à part » car victimes d’une discrimination à tous les niveaux. Ils ne sont pas seulement malmenès hors de chez eux car leur propre gouvernement n’a pas cessè de prendre des mesures qui leur font sentir etrangers chez eux ;quand on leur interdit d’importer des vehicules de plus de cinq ans au moment où les autres sénégalais qui vivent au pays peuvent se permettre de se balader avec des vehicules en lambeaux ,vieux de pres de vingt ans. En augmentant le cout des appels entrants le gouvernement administre une belle giffle aux sénégalais de l’extérieur.
Si nous modou-modous on est gifflès par notre propre gouvernement ,qu’en sera-t-il de la population de nos pays d’accueil ?dans nos pays d’accueil ,particulièrement en Italie le modou est maltraitè partout, dans les rues ,dans les atablissements publics ,dans les lieux de travail etc..
En Italie le modou-modou est celui à qui on ne fait recours dans la majeure partie des cas que pour exécuter des besognes peu valorisants. Les marchands ambulants subissent des humiliations à longueur de journée ,l’italien voit en eux des mendiants et les chassent d’une façon qui brave toutes les règles de l’hospitalitè et de la biensceance.comme si cela ne suffisait un jeune d’origine sénégalais apprehendè par la police est envoyè en prison car rattrappè par loi Bossi-Fini qui retire le permis de séjour à tout etranger qui perd son boulot ,ce dernier mourut dans sa cellule après une crise d’asthme et la video qui a fait le tour du monde montre que Gadiaga a demandè de l’aide aux policiers qui l’ont laissé mourir sans daigner lui apporter secours. Cette mort defraie encore la chronique et en octobre dernier la communauté sénégalaise ont battu le macadam pour demander à ce que le dossier soit rouvert car classè sans suite par le procureur de la republique.
Le mauvais des modou-modous a atteint son paroxysme quand, un italien militant de l’extreme droite a abattu sauvagement deux sénégalais dont le seul crime est la volontè d’ameliorer leur situation et celle de leurs parents laissès au pays. Donc Modou Samb et Mor Diop perdiernt ainsi la vie alors que trois autres de leurs camarades sont entrain de lutter contre la mort dans les hopitaux italiens.
Mais il faut se l’avouer ce qui etonne tout le monde c’est moins le mauvais traitement dont sont victimes les modou-modous que la timiditè avec laquelle nos dirigeants sont en train d’aborder ce qui désormais est devenue une problematique.en effet les conditions de vie des sénégalais de l’extérieur méritent en notre sens tellement une etude sérieuse que c’est même devenu une problematique.ce qui en ressort est et reste que les modou-modous sont contraints à faire bloc ,à s’unir car ils sont abandonnès à leur propre sort et dans ces conditions ils doivent s’armer de force morale et materielle pour faire face aux agressions exterieures qu’elles viennent des gouvernants sénégalais ou des populations de nos pays d’accueil respectifs.il est temps pour les sénégalais des différentes diasporas de taire leurs querrelles internes et de s’unir autour de l’essentiel car comme on dit en wolof « bougnou keen bougoul gnou beug sougnou boop ».car maintenant non contents de nous deshonorer à longueur de journée on noue tue et telle un troupeau perdu dans la savane, on court dans toutes les directions à la recherche d’une protection qui hélas risque d’être illusion .