Crée en 2011, le collège moyen de Thiamène-Pass est toujours laissé à lui-même et reste confronté à d’énormes difficultés liées aux enseignements apprentissage. L’une des raisons principales est le fait qu’il reste logé dans l’école élémentaire de Ngapp. Malgré les efforts consentis par le conseil municipal pour la délibération d’un site devant abriter le collège et les multiples requêtes formulées par le principal, Saliou Ndiaye à l’endroit des autorités compétentes, les travaux de construction des salles de classes ne sont toujours pas sortis de terre. Ainsi, les élèves du collège se bousculent avec ceux de l’élémentaire dans l’étroite cour de l’école. A en croire, le chef de l’établissement, professeurs et élèves restent confrontés à des multiples difficultés lors des enseignements. La principale demeure le manque de salle de classes. Car précise Saliou Ndiaye : « les 216 élèves, répartis en 4salles pédagogiques se bousculent dans 2classes physiques et un hangar ». C’est la raison pour laquelle ajoute M. Ndiaye que les élèves s’entassent dans les tables-bancs en s’asseyant par 4. Pire, ajoute-t-il « Nous avons rejeté la demande de transfert de nombreux élèves par défaut de classes » regrette Saliou Ndiaye.
Abondant dans la même veine, Mamadou Lamine Seck, professeur de Mathématiques et de Sciences physiques ne cache pas son amertume face à leurs dures conditions de travail. « En classe, il est impossible de circuler entre les rangées du fait des effectifs pléthoriques » se désole-t¬-il. Poursuivant, ce dernier de préciser que le bruit des élèves de l’élémentaire pendant la récréation perturbe la concentration même de leurs camarades du secondaire.
Entres autres difficultés qui plombent sur les maux qui entravent le bon déroulement des enseignements, le manque de blocs sanitaires. Ainsi, selon des témoignages recueillis au niveau des élèves, la satisfaction de leurs besoins relève d’un véritable casse-tête. Car, disent-ils « pour se rendre aux toilettes, le corps professoral et les potaches sont obligés de se rendre dans les domiciles qui jouxtent l’école ».
Face cette situation, le principal interpelle les autorités de tutelle pour la construction d’un collége digne de ce nom.
Ndèye Mingué SECK