À qui revient la responsabilité permanente de la salubrité de notre environnement immédiat? La question mérite d’être posée une semaine après la très grande fête musulmane qu’est l’Aïd-el-kébir encore originellement désignée sous l’appellation de «Célébration du Sacrifice d’Abraham». Caméras et écritoires en bandoulière, nos reporters se sont promenés à des endroits névralgiques de la Capitale du Ndiambour.
Ainsi les larges avenues donnant lieu de routes à grande circulation urbains offrent virtuellement l’image d’une ville très propre. Bien évidemment, qui oserait y vider sa corbeille en nocturne comme en diurne? Personne au monde. Si bien que l’Avenue de la Gare et toutes voies concurrentes à la Place Yacine Boubou sont épargnées de toutes formes d’ordures. Mais l’insalubrité est tristement plus manifeste plus en profondeur dans les marchés.En fait, aussi bien au marché dit Wanawa qu’à celui dit Central, le spectacle désolant ne manque nullement d’attirer l’attention du simple promeneur.
Çà et là, les ordures les plus dures et difficilement biodégradables jonchent les passerelles entre étals, petits et grands commerces. Celles-ci, souvent empreintes d’humidité pluvieuse et malaxées de matières facilement décomposables, provoquent une puanteur à vous faire renâcler toute votre présence durant dans ces lieux du «donner» et du «recevoir» quotidiens.
Comment en est-on arrivé là?, s’interrogent nos reporters qui ont indexent à brûle-pourpoint le trop-plein des poubelles et autres bacs à ordures. Suffisants et à proximité de leurs usagers? Peut-être pas au regard de la taille du marché et de la période de Tabaski qui vient d’être intensément vécue aux marchés notamment. Revient-on ainsi à la charge pour se demander à qui revient de faire prévaloir la «salubrité émergeante».
De façon systémique à tous: pouvoirs publics et protagonistes de tous bords des affaires.

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