Excellence Monsieur le Président de la république du Sénégal,
Monsieur le secrétaire général du parti,
Mon cher camarade de parti,
Permettez Monsieur le président à l’entame de mes propos, vous dire toute la considération que j’éprouve à votre égard en tant que jeune républicain, militant de première heure et soucieux des lendemains meilleurs pour mon parti l’APR. Il est important voire primordial pour moi de glisser ces quelques notes, à mon avis très important. Des informations, des inquiétudes, des constats que je dois porter à votre perception même si vous êtes le sénégalais le mieux informer et le plus écouter.
Monsieur le président
Il y a de cela huit ans, jour pour jour, nous avions pris date pour entamer une nouvelle page avec l’histoire politique de notre pays. C’était le 1er Décembre 2008, journée où je vous évaluais comme MADIBA, qui a demeuré solitaire vingt-sept années dans une prison de l’apartheid. Il est libéré le dimanche 11 février 1990. Une liberté que je considère comme le sacrifice d’une vie, pour en faire un exemple universel de tout dirigeant, surtout africain, mais pour tout être qui croit en soi et qui dispose d’un courage d’assumer ses prises de décision dont le seul intérêt demeure le bien être de son prochain. Comme il l’a si bien dit «Etre libre, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres». Une manière de vous dire, Monsieur le Président, que je ne figurerai pas parmi ta jeunesse qui vous masque la vérité, qui chante vos louanges aveuglement dont le seul but est de plaire. Je vous rapporterai le constat général, ce que certains pensent tout bas de vous. Et ils n’auront jamais le courage de le dire au risque d’être sanctionnés ou rabaissés.
Mon cher camarade de parti
S’il existe des militants qui travaillent du jour au lendemain dans le seul but de massifier le parti, il n’en demeure pas moins que d’autres en profitent pour semer le désordre dans les rangs. D’aucuns me diront que c’est la loi de la politique, mais je crois fermement aux valeurs républicaines que vous avez inculqué en nous. Je refuse l’injustice. On les compte par milliers, des militants qui vous estiment, qui ont cheminé dès les premières heures avec vous, qui croient en votre engagement, mais qui sont là accroupis, ne parlant plus, n’agissant plus. Pourquoi ? Et bien voilà une belle interrogation monsieur le président que nous devons décortiquer.
Le Sénégal compte 44 départements, comme vous le connaissait bien. Car vous avez fait tout le Sénégal, avec plus de 4000 villages visités et 8000km parcouru en trois et demi pour établir un programme, feuille de route de votre gouvernance. Ces hommes, ces femmes, cette jeunesse que vous avez rencontrez croient fermement en vous néanmoins ils pleurent aujourd’hui de chaudes larmes comme des nourrissons qu’on veuille séparer de leurs mères.
Monsieur le président
En ce qui concerne la jeunesse, vous avez créé deux instances pour animer le parti, à savoir le COJER et le MEER. Eh bien ce qui devrait constituer un élargissement, engendre un blocage énorme, empêchant ainsi la majorité de la jeunesse du pays d’intégrer le parti. C’est des réponses que nous devons trouver le plus rapidement possible. En plus de ce constat, nous observons dans certains départements des manœuvres pour imposer des jeunes au niveau du MEER et de la COJER. Et pourtant ils ne descendent jamais sur le terrain politique. La question que je me pose, est ce que c’est le parti qui a donné prérogative à ces responsable? Ou agissent-ils à votre insu? Si c’est le cas eh bien monsieur le président, je trouve cela déplorable. C’est des agissements qui engendrent des divisions, des départs, des frustrations. Acte compréhensible, en effet la jeunesse de première heure est écartée.
L’exemple typique que je peux donner c’est la commune de lingère. Comment juger vous un ministre qui n’effectue jamais de tournées dans le département peut prétendre connaitre ce qui ce passe. Je suis désolé de vos le dire Monsieur le président mais il ne faut pas tomber dans le piégé des médias que vos ministres ont fini par contrôler. Et le constat est général dans chaque élection ils sont les derniers dans leurs fiefs ou récupèrent le travail des hommes de terre, nous avons l’exemple de Dakar de Ziguinchor.je maitrise plus la commune de Linguère. Dans cette dernière Habib Sy revient en force que ça plaise ou non, le referendum en est un exemple en plus du HCCT. Seule dans cette commune que nous avons eu la presque totalité des conseillers de Habib Sy. Seule dans cette commune ou le ministre ne contrôle plus la population et votre ministre de la jeunesse peut en témoigner de l’accueil morose qu’on lui a réservé lors des vacances citoyennes. Les militants essaient de vous envoyer un message fort qui ne vous parvient pas malheureusement. Je ne pourrai me taire face à ces agissements en effet je sais que nous sommes en train de nous affaiblir petit à petit car des hommes qui ne croient pas au parti installent leurs pions qui seront demain nos adversaires. A cela s’ajoute monsieur le président nos alliés qui abusent du pouvoir que vous les avez conféré pour faire la promotion de leur instituteurs. Les trois intendants dans le département reviennent tous aux hommes du PS, pas un seul du parti et pourtant nous avons un coordonnateur des enseignants dans le département, un militant de première heure. Pour en remédier, il est important voire décisif de prendre des mesures idoines.
Vous nous avez appris la droiture, le respect, le sens de l’écoute, d’assister la population, a être véridique auprès de la population, Donc des agissements de tels sortes ne sauraient être cautionnés pour moi,
Monsieur le président mon souci reste l’APR et je veux voir cette formation politique rester longtemps au-devant de la scène,
A la tête de certains de ces départements vous avez donnez puissances à des hommes qui vous racontent que des bêtisent dans les couloirs ou coulisses du palais
Monsieur le Président en toute sincérité, je pense que les résultats du référendum constituent une parfaite illustration de ce que je suis en train d’avancer. Cela me fait mal en tant qu’un jeune républicain, j’ai mal de voir que des gens que je qualifie de temps additionnel, bafouent sans vergogne vos efforts, votre combat, votre détermination et votre engagement je suis sûr que cela va aller de mal en pire si vous n’intervenez pas.
J’ai entière confiance que vous reprendrez le parti en main pour que la discipline revienne, pour que les responsable travaillent plus qu’ils ne parlent.
El hadji Sow jeune républicain du département de Linguère