Le Conseil National de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail, lors de sa dernière réunion, a noté avec tristesse la proposition consistant à modifier la loi électorale dans le but de faire renoncer à tout candidat à l’élection présidentielle sénégalaise à sa ou ses autres nationalités, cinq ans avant le jour du scrutin.
« Rien ne justifie ce débat sur « la sénégalité », étant donné que les lois sénégalaises acceptées de manière consensuelle par les partis politiques et les populations disposent que tout candidat à la présidence de la république doit être exclusivement de nationalité sénégalaise », indique Abdoul Mbaye et ses camarades.

Et ACT de se lancer dans des questions qui risquent d’être sans réponse sur la pertinence de cette loi et regrette au finish que tous ces facteurs de division émanent malheureusement « du parti dont le Président de la République est le Chef alors que la fonction de ce dernier devrait le placer dans un rôle de rassembleur de la Nation ».

Act appelle pour finir sur cette question, les Sénégalais, quelles que soient leurs opinions politiques, à rester unis et à rejeter avec énergie tout ce qui peut être source de fractures dans le pays et au sein de la nation sénégalaise riche de son ouverture et de sa diversité.

Des dispositions légales, en vue de la protection des lanceurs d’alertes sénégalais

Le Conseil National accorde par ailleurs, nous renseigne la note, une attention particulière au débat né des circonstances dans lesquelles a pris fin le mandat de Mme Nafi NGOM KEITA, Présidente de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC).  Il s’inquiète également de la campagne de diffamation orchestrée contre Mme Nafi NGOM KEITA par des partisans de l’Exécutif. Le Conseil National réitère par la même veine « l’appréciation hautement positive de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail sur l’action opiniâtre et patriotique du PASTEF et de son dirigeant, Ousmane SONKO, visant à réclamer des explications, précisions et détails sur des opérations ayant pour conséquence des pertes considérables d’argent aux dépens des finances publiques et du peuple sénégalais ».

L’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail entend mettre fin aux nominations aux plus hautes fonctions de l’administration sénégalaise et s’engage à prendre dans le futur « toutes les dispositions légales, en vue de la protection des lanceurs d’alertes sénégalais, ces citoyens qui portent à la connaissance de tous, de manière désintéressée, des informations vérifiées et vérifiables, sur des faits de corruption ou de spoliation des deniers publics ».

Elle invite pour finir les ONG compétentes en la matière et les partis alliés à la rejoindre, dès à présent, dans la rédaction des textes juridiques nécessaires. Elle demande l’application sans délai des dispositions des textes adoptés par le Sénégal tel le Protocole sur la lutte contre la corruption de la CEDEAO ; la Convention des Nations Unies contre la corruption etc…

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