Le marché police a été visité cette nuit par un incendie d’une rares violence. Des feux qui se sont déclarés tard dans la nuit et qui ont emporté trois magasins d’un même propriétaire spécialisé dans la vente des produits de téléphone et un bureau « WARI » réduits en cendres.C’est selon nos sources, aux environs de 1heures passée que, selon des témoins, que le feu s’est déclaré sur les lieux.
Situées à quelques encablures du commissariat urbain et dans le couloir qui mène vers le marché et communément appelé « Ancien réseau » (du fait que tout le couloir n’est occupé que par des commerces), les cantines ayant pris feu appartiennent au même propriétaire.
Ce dernier, bien connu du milieu a investi dans la vente des téléphones portables et des accessoires du « Mobile », Ousmane BA n’a pas lésiné sur les moyens pour élargir son rayon en prospectant les systèmes de transfert d’argent.
C’est tout ce lot de cantines qui a été réduit en cendre dans la nuit du Samedi au Dimanche. Nos sources révèlent que c’est après minuit que des passants auraient aperçu des flammes provenant des lieux fermés. Mais plus le temps passait, plus les riverains avaient la conviction qu’il s’agissait là d’un incendie réel. Les sapeurs pompiers alertés mettront du temps à être sur les lieux au moment où, les rares volontaires constitués spontanément sont freinés dans leur ardeur à circonscrire le feu par la nuit et l’obscurité.
Informés à leur tour par une connaissance, Ousmane et sa famille se sont déportés sur les lieux pour constater que tout, ou presque, était réduit en cendre : Le magasin spécialisé dans la vente de téléphones portable et ses dérivés, des accessoires informatiques, et le bureau de transfert « Wari », « JONI JONI », entres autres avaient tous pris feu. C’est à la limite comme si le gérant Ousmane était poursuivi par la malédiction des incendies car, il y’a moins de deux ans, son véhicule personnel avait pris feu dans des circonstances jusqu’ici non élucidées.
Arrivés sur les lieux dont les portes étaient toutes fermées, les Sapeurs pompiers sont finalement parvenus à maîtriser le feu. Même si les dégâts matériels ne sont pas encore évalués, tout porte à croire, au vu de tout ce que renferment les cantines en matériels, que ce sont plusieurs millions qui sont réduits en cendres. Cependant, la tenancière du « Wari » révèle avoir laissé sur place quatre vingt mille francs, partis malheureusement en fumée.
En attendant d’en savoir la cause réelle de l’incendie, la thèse du « Coupe-circuit » est agitée, en attendant que les enquête ouvertes en révèlent les véritables mobiles.

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