Le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, a reçu, ce jour, la Rapport général public 2014 de la Cour des comptes des mains du Premier président de ladite Cour, Mamadou Hady Sarr. Une occasion pour Niasse de louer la contribution de la Cour des comptes à la bonne gestion des finances publiques.
« Par votre action permanente de vérification, d’information et de conseils, vous contribuez à l’instauration d’une gouvernance vertueuse. Vous veillez ainsi à la transparence et à la sincérité de la gestion des finances publiques, à l’amélioration des méthodes et techniques de gestion des organismes publics, à l’évaluation des politiques et programmes publics, à la sauvegarde du patrimoine public. Et cette énumération n’est pas exhaustive », dira-t-il avant d’ajouter : « Tout cela participe à l’édification d’un Etat qui doit être rigoureux dans ses dépenses, dans le but de préserver les ressources de la nation. Ces ressources, en particulier l’argent public, sont sacrées, car elles proviennent de l’effort demandé à chacun pour la prise en charge des aspirations des populations, pour soulager les souffrances, pour corriger les inégalités, pour financer les programmes successifs d’un développement concerté et équilibré ».
De l’avis du président de l’Assemblée nationale, en ces moments cruciaux où le Sénégal aborde un tournant vers l’émergence à travers des programmes ambitieux, la Cour des Comptes doit plus que jamais occuper la place qui est la sienne. A cet effet, les magistrats de la Cour doivent être mis dans les conditions les plus convenables de travail pour plus d’efficience et d’efficacité.
Citant Senghor, il dira : « Le Président Léopold Sédar Senghor définissait l’Etat moderne par les trois critères suivants : des finances saines, une administration organisée, une justice indépendante ».
Saly Sagne
(Stagiaire)