En cette période de grâce et de bénédiction. Durant ces dernières années, les mosquées, daaras, maisons d’arrêt et de correction et hôpitaux ont bénéficié des largesses des bienfaiteurs en diverses occasions.Après avoir salué toute cette bienveillance et prié pour qu’Allah rétribue largement ces actes de grande noblesse, je ne peux m’empêcher de faire une remarque. Mon humble avis est que, hormis quelques cas d’erreurs judiciaires et d’accident de parcours, les pensionnaires des maisons d’arrêt sont, à un pourcentage très élevé, des délinquants qui ont choisi de s’adonner à des actes répréhensibles d’une horreur inimaginable.
Vols, viols, trafics de drogue, meurtres, tous les délits et crimes, des plus grands au plus petits, ont terni le quotidien des paisibles citoyens. La désolation n’a épargné aucune famille de notre petite ville. La justice a fait son boulot et la plupart de ces délinquants sont en train de payer leur dettes à la société.
Même si les plaies sont guéries, les cicatrices restent très visibles et les cœurs sont encore désemparés. Orphelins, veuves, proches endeuillés et honnêtes citoyens spoliés s’en remettent à la décision de la loi et à la volonté divine. Est-ce que ceux qui les ont blessés physiquement, moralement et psychologiquement ont droit à une quelconque compassion ?
Si vous me parlez de droit de l’homme et de dignité humaine dans les prisons, oubliez-vous que les victimes aussi avaient des droits et une dignité qui ont été bafoués ?
KUMU DALOON SA KAW DOO WAXE NOONU.
Par Baye Momar DIAGNE alias SA NDIAMBOUR