Le Sénégal, un pays profondément religieux. Et cela ne fait l’ombre d’aucun doute. Sur l’étendue du territoire national, «associations», «regroupements», «fédérations» et ceux qui les sollicitent, profitent souvent de l’approche du mois bénit de Ramadan pour épuiser rapidement leurs programmes d’activités lucratives avant le gel de celles-ci pour leur incompatibilité avec la période du jeûne. Les jeux du «faux lion», très prisés des jeunes durant cette période annonçant déjà les vacances, occupent les quartiers populaires des grandes villes.

Le jeu consiste à faire payer un ticket à toute personne ne désirant pas se faire poursuivre par un ou un groupe d’hommes et/ou de femmes faussement déguisés en lion(ne)s. Ainsi, la «tanière», durant les longues après-midi, tels des fauves sur leurs proies, se mettent à poursuivre et à malmener toute personne non porteuse de ticket. Malheureusement, avec son lot de débordements, les «faux lions» causent beaucoup de désagréments aux populations, surtout aux adultes qui ne s’y intéressent guère.

C’était le cas durant l’après-midi du mercredi 1er juin 2016 au Quartier Santhiaba-Centre à Louga aux environs de 19h30. En effet, les manifestants ont tellement perturbé la quiétude des passants et des riverains que l’autorité administrative du Préfet Alyoune Badara DIOP, saisie, a donné l’ordre aux forces de sécurité publique de faire arrêter le cirque.

Ainsi, les hommes du Commissaire Waly CAMARA de la Police de Louga ont dispersé la manifestation et confisqué tout le matériel de sonorisation, à la grande satisfaction des riverains qui viennent de vivre une semaine de journées de pollution sonore et de désagréments de toutes sortes.

LOUGAWEBMEDIAS.COM

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here