La transmission et la perpétuation des Titres et Fonctions dans la Collectivité Léboue ne suivent pas un ordre héréditaire. Telle est la substance du communiqué d’un ersatz de conseil supérieur de prétendus notables ou dignitaires.
Ainsi la dévolution successorale dans le droit commun traditionnel n’obéit pas à la généalogie fondatrice de toutes les lignées dans toutes les contrées du Sénégal.
La récusation de l’hérédité est un aveu et un déni ; elle s’explique aisément quand elle provient de quelqu’un qui n’est légataire d’aucune charge rattachée a ses ascendances paternelle ou maternelle.
C’est un aveu, complet bien que tardif, de son exclusion de tout sacerdoce, même dans le cas improbable d’un « NDENKANE ».
En effet, en milieu lébou authentique, digne et atavique, la démocratie, consubstantielle a nos valeurs sociétales, est sélective et censitaire.
Elle est sélective, parce que fondée sur la légitimité liée a la naissance et au pédigrée ; Dans les cas du Grand Serigne de Dakar, du Diaraf, du Ndèye Diambour, du Ndèye Dji Rew, du Saltigué, la Patronymie reste le référentiel génétique.
Cette sélectivité préserve notre intégrité et notre identité culturelles dans la diversité harmonieuse du Sénégal.
Notre démocratie est censitaire, car elle met en avant, des critères moraux diffus, mais prégnants. Elle n’exige pas des casiers judiciaires, des certificats de bonne vie et mœurs, des reconnaissances en paternité, mais elle en tient compte avec «SOUTOUREU». C’est bien le sens de l’adage lébou «QUAND ON N’A PAS D’ONCLE DANS UN PENC, ON SE TAIT». Il n’est pas question, pour nous, que demain un SAWADOGO, un BONFI, un NGUEMA porte ces Titres, dans la syndérèse, c’est-à-dire dans la quiétude. Tant qu’il y a des voleurs, on criera «AU VOLEUR». Les historiens, comme le Professeur THIOUB, Recteur de L’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, les Griots traditionnels soucieux de leurs legs, les Communicateurs traditionnels, gardiens de nos valeurs doivent être sidérés devant un déni sans vergogne de nos fondamentaux essentiels. Mais ce n’est pas surprenant, venant d’un quarteron sans attaches viscérales avec la Collectivité Léboue. Métèques et marginaux, taisez-vous !
La coquille vide qu’est ce Conseil Supérieur, bientôt érigé, semble-t’il «en Conseil des Ministres» siégeant à Grand Dakar !!!, faute de Penc, dénie à l’Etat son implication dans le fonctionnement de la Collectivité léboue.
C’est oublier ou vouloir faire l’impasse sur le Décret de 1987 du Président Abdou DIOUF qui a fait de Bassirou DIAGNE, un «Grand Serigne de Dakar». Les événements qui ont suivi jusqu’au Décret du Président Abdoulaye WADE «qui a réparé une injustice» en 2002 en reconnaissant Ibrahima DIOP Momar Marème sont explicites du rôle de l’Etat dans la vie des Institutions Traditionnelles.
Quand, par des visites vespérales, nocturnes ou à l’heure du laitier on arpente les couloirs du Ministère de l’Intérieur, du Gouverneur de Dakar, quand on assiège les domiciles des Ministres et des Directeurs de Société, on doit avoir la décence, au lever du jour, de ne pas exclure l’Etat de la vie d’une Communauté sui generis, au cœur de la Capitale et qui a essaimé dans tout le pays et à l’extérieur. Sachez le, vous dérangez même les vigiles en service domiciliaire.
Nous le répétons, les DIAGNE légataires d’une charge dans Dakar sont ceux de SANTHIABA, et de NGARAF.
A Tank (NGOR, OUAKAM, YOFF), dans le DIENDER, dans le DIALAO jusqu’à NDIAYE BOP, les références patronymiques font loi. Il en est de même des grandes Familles religieuses du Sénégal, toutes Confréries confondues. Le MATRIARCAT n’y a pas cours. Il est sain de le répéter, pour le présent et pour l’avenir, contre les usurpateurs.
Nous continuerons, dans la tradition républicaine, de demander à Monsieur le Président de la République d’entériner le choix légitime, légal, moderne porté sur Abdoulaye Makhtar DIOP, Homme d’Etat dont le Curriculum Vitae et le Cursus Honorum ne souffrent d’aucune contestation et d’aucune concurrence.
Un homme d’Etat engagé dans les grandes causes nationales et internationales que ne pourra rattraper, par des raccourcis usurpés, un Primairien prétendu «Professeur d’ Education Physique» à Abidjan.
L’Association ou l’Amicale des Professeurs d’Education Physique du Sénégal doit se pencher sur ce cas pour protéger «les intérêts matériels et moraux» de la profession, surtout contre l’usurpation et le faux et usage de faux
Le chargé de la Communication de Abdoulaye Makhtar DIOP
Grand Serigne de Dakar, Chef supérieur de la Collectivité bebou]b
* Le titre est de la Rédaction