Derniereminute avait annoncé cet état de fait depuis. Omar Sarr a fini de créer un « coup d’Etat ». En tout cas, depuis l’évasion du coordonnateur du PDS vers la Mauritanie, c’est le cafouillage total au sommet du l’Etat. Et rien ne va au ministère de l’Intérieur dirigé par le général Pathé Seck. Omar Sarr est allé même jusqu’à déclarer que c’est un problème entre gendarmes et policiers pour expliquer le limogeage de Codé Mbengue. Quoi qu’il en soit, la panique s’est emparée de la République.
La preuve, le nouveau ex-DG Ibrahima Diallo a été limogé avant même de prendre fonction. Et a été remplacé par Mamadou Niang en Conseil des ministre extraordinaire sanctionné par plusieurs communiqués différents et truffés de coquilles. Ce qui montre également que la situation semble tendue entre décideurs.
Il était clairement dit que la direction générale de la Police nationale a un nouveau patron et qu’il s’agit du directeur de l’automatisation du fichier, Ibrahima Diallo. Une nomination qui n’a pas figuré sur les deux premiers communiqués de presse sur la réunion du conseil des ministres envoyés à la presse.
C’est le troisième communiqué qu’il a été mentionné que Monsieur Abdoulaye NIANG, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, est nommé Directeur Général de la Police Nationale, en remplacement de Monsieur Codé MBENGUE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions.
L’Etat semble ainsi avoir reculé en l’espace de 24 heures suite, sans doute, aux informations livrées par la presse concernant le désormais ex-nouveau DGPN.
Il est écrit ce matin que c’est un homme controversé, depuis le magistère des libéraux. Il serait cité dans l’affaire des marchés fictifs au ministère de l’Intérieur par le rapport 2009 de la Cour des comptes. Il a d’ailleurs été entendu par la Division des investigations criminelles puis par le juge en mars 2010. Ce rapport recommandait de « traduire monsieur Ibrahima Diallo, ancien directeur du budget et des matériels, pour toutes les irrégularités qu’il a commises dans le cadre de la passation des marchés publics devant le conseil d’enquête pour manquement au devoir de sa charge. Conformément à l’article 18 de la loi n° 66-07.
Autre chose qui démontre cette panique, ce matin nous écrivions que le Président de la République a interdit l’interpellation de Omar Sarr alors que la convocation était entrain d’être rédigée par les limiers pour qu’il réponde à différents délits qui lui sont reproché.
Macky a clairement dit que c’est l’Etat le principal responsable notamment sa police appelée à garantir la sécurité des personnes et des biens. A qui le tour demain? Le ministre de l’Intérieur?