Derrière le paravent du cabinet SETI se cache un consortium d’entreprises composé de six autres entreprises sénégalaises, italienne et espagnoles associées dans la réalisation de 5000 logements sociaux. La preuve que la suspension du projet est une baudruche, il est prévu la construction de 30 000 maisons dans les autres régions.
Le cabinet SETI est certes la locomotive du projet, mais il a bien voulu s’arrimer le concours technique de six autres entreprises : les Sénégalaises COGESTIM et SAFEC, les Espagnoles RIA Afrique, Cabbsa et CAR International et l’Italienne Zekkino.
Suite aux négociations engagées auprès des propriétaires terriens de Bambilor, un protocole a été signé le 20 octobre 2012 pour l’acquisition de 119 hectares. Les villas qui vont bientôt ourler l’autoroute à péage seront cédées à des prix concurrentiels (60% de logements sociaux et 40% de villas standing F4, R + 1, R + 3).
Le cabinet SETI s’appuie sur des partenaires financiers et techniques pour la réalisation du programme des logements sociaux. A cet égard, il procède à la vente des maisons après travaux, contrairement aux autres promoteurs immobiliers.
Le modèle architectural et les matériaux utilisés sont adaptés au climat de notre pays, rassurent les promoteurs. Les maisons préfabriquées conçues par les plus grands architectes européens ont une durée de vie assez longue. La possibilité d’extension n’exclut pas le recours aux techniques de construction usuelles.
Le projet des 5000 logements sociaux contribuera à recaser les populations des zones inondées (Bambilor sera un pôle urbain avec tous les services de base attachés à ce statut). Son élargissement aux autres régions du Sénégal (30 000 maisons seront construites) va contrebalancer le poids démographique de Dakar.
La Rédaction