La campagne de commercialisation des arachides est au point mort dans le département de Linguère connu zone par excellence agricole.En effet sur les vingt trois points que compte la localité,à la date du 09 janvier 2016,seuls deux sont fonctionnels.Ces points sont Dahra Djoloff et Gassane avec respectivement les opérateurs économiques Mor Sarr et Abdou Ndoye.Selon les opérateurs économiques, les opérations d’achats des graines sont au ralenti faute de financements de la part de l’Etat du Sénégal avant d’ajouter que du coup le tonnage envisagé pourrait ne pas être atteint. D’après Mor Sarr, il avait comme objectif d’acheter 200 tonnes de graines d’arachides mais jusqu’à la date du 08 janvier 2016,il a obtenu que dix tonnes.Interrogeant la direction du service départemental du développement rural de Linguère conduite par Pierre Badiat ,à l’en croire c’est le statuquo du à l’absence de crédits en faveur des opérateurs économiques.Quant à Mor Ndiaye Boustane président du syndicat des japandoo regroupant des paysans ,des éleveurs et pêcheurs du département de Linguère,abondant dans le même sens que ces prédécesseurs ça ne marche pas l’Etat ne finance pas les opérateurs.Toutefois il exige le gouvernement à laisser librement les producteurs à vendre leurs graines dans les marchés noirs où le prix du kg d’arachide est plus consistant(240f voire 250f).
A signaler qu’au moment où l’Etat tarde à financer les opérateurs économiques,les producteurs sont satisfaits de la situation car à travers les marchés parallèles ils vendent leurs graines à des prix plus élevés 240f ou 250f le prix du kg d’arachide alors que l’Etat a fixé 200f le prix du kg d’arachide pour cette présente campagne de commercialisation des arachides.Ainsi l’on se pose la question de savoir est ce que les opérateurs auront des graines à acheter ou bien est ce que’il y aura l’année prochaine des semences d’arachides dans le pays car beaucoup de quantités d’arachides sont déjà vendues aux femmes huileuses ou aux chinois.
Le moins que l’on puisse dire ,après plus de deux mois ,la campagne de commercialisation des arachides marche à pas de tortue dans le Djoloff à cause du manque de crédits dans les points de collectes.
Salla Ndiaye Linguère.
