A l’instar des autres foyers religieux du Sénégal, celui de Darou Salam Ndogandou, une localité du département de Linguère, prépare activement la célébration du Maouloud marquant la naissance du Prophète Mouhamed (PSL). Fondée vers 1936 par Chérif Cheikh Adramé Aidara, un grand érudit originaire de l’Afrique du l’ouest, Darou Salam Ndogandou, à quelques encablures de Dahra Djoloff, manque en ce moment de beaucoup d’infrastructures et services sociaux de bases. Il s’agit notamment du manque de structures sanitaires, le mauvais état de l’axe routier reliant Dahra à Darou Salam Ndogandou longue de 2,5 km. Ce village est peuplé essentiellement de maures et de peuls. A signaler que Chérif Cheikh Adramé Aidara est un descendant du prophète Mouhamed PSL. A sa mort en 1955,le khalifa revint à son fils ainé Chérif Cheikh Bouya Aidara. Ce dernier rappelé à Dieu en 1975,le flambeau est porté par Chérif Cheikh Aidara l’actuel Khalif de Darou Salam Ndogandou. Selon l’actuel Khalif, d’aucuns savent que sa cité manque de beaucoup de choses mais il s’en remet à Dieu. « Je ne demande rien à L’Etat du Sénégal », martèle l’actuel Khalif de Darou Salam Ndogandou. Touteflois le chef de village Cheikh Talibouya Aidara soutient que « Darou Salam Ndogandou a besoin d’extension des réseaux en eau et en électricité, la réhabilitation de la route Dahra-Darou salam Ndogandou, l’octroi du riz en période de gamou ». Alors que l’Etat est en train de réaliser des programmes de modernisations dans certaines ville religieuses, mais exceptées Darou Salam Ndogandou. Ce qui regrettabel, déplore le chef du village. Abondant dans le même sens, le porte parole du khalif Daouda Fall dira que « Darou salam Ndogandou a besoin de se développer comme toutes les autres cités religieuses du pays ».
Salla Ndiaye Linguère .
